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Alitalia: accord avec les syndicats pour 1.900 suppressions de postes

Alitalia: accord avec les syndicats pour 1.900 suppressions de postes

La compagnie aérienne italienne en difficulté Alitalia est parvenue à un accord avec les syndicats sur les conditions de suppression de l'équivalent de 1.900 postes, un pacte qui devrait faciliter les négociations d'entrée à son capital de son homologue émiratie Etihad.

L'accord, conclu tard dans la nuit de jeudi à vendredi, a été annoncé par des représentants syndicaux et confirmé à l'AFP par la compagnie.

Il prévoit le recours à des mesures de chômage technique par rotation et à des contrats de solidarité pour l'équivalent de 1.900 postes à plein temps (sur environ 14.000 chez Alitalia), ainsi que des programmes de reclassement. Il devrait entrer en vigueur le 1er mars prochain, pour deux ans, après avoir été approuvé par le ministère du Travail.

"L'objectif à court terme est de donner des certitudes aux salariés concernés, tout en faisant le maximum pour promouvoir la relance définitive d'Alitalia, également dans la perspective d'un partenariat imminent et que nous appelons de nos voeux avec Etihad", a commenté Francesco Alfonsi, secrétaire général de l'organisation UGL Trasporto aereo.

Etihad Airways et Alitalia avaient confirmé début février être entrées dans la "phase finale du processus de vérification en vue d'un possible investissement d'Etihad Airways dans Alitalia".

Selon la presse italienne, Etihad envisagerait de s'emparer de jusqu'à 49% du capital d'Alitalia, un seuil qui lui permettrait de préserver le statut "européen" d'Alitalia, qui est porteur d'une série d'avantages.

L'administrateur délégué d'Alitalia, Gabriele del Torchio, a indiqué vendredi avoir "fait le point de la situation" jeudi à Abou Dhabi avec son homologue de Etihad James Hogan. "Je pense que d'ici quelques semaines nous devrions passer à la rédaction d'un plan conjoint pour les 5 années à venir", a-t-il ajouté, cité par les agences italiennes.

Selon lui, l'accord conclu avec les syndicats est "un premier pas", mais qui devra être suivi d'un autre "sur le coût du travail". Le thème sera abordé la semaine prochaine, a-t-il indiqué.

Le groupe franco-néerlandais Air France-KLM, dont la part dans Alitalia est descendue de 25 à environ 7% suite à son refus de participer à une récente augmentation de capital, restera quoiqu'il en soit actionnaire d'Alitalia, a estimé M. del Torchio. "Il y a des accords de long terme, celui de partenariat commercial dure jusqu'en 2017. Nous avons parlé avec eux, nous n'aurons pas de problèmes", a-t-il assuré.

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