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Les Caisses populaires acadiennes sont bien encadrées, selon leur surintendant

Les Caisses populaires acadiennes sont bien encadrées, selon leur surintendant

Le surintendant des Caisses populaires acadiennes du Nouveau-Brunswick affirme que le cadre législatif de ces établissements n'est pas désuet.

Pierre LeBlanc contredit ainsi les propos que lui a prêtés le PDG de la Fédération des Caisses populaires acadiennes, Camille Thériault, dans un récent déjeuner-causerie.

« Je me suis servi des mots exacts donnés par le surintendant des Caisses populaires il y a à peu près deux semaines où lui-même admet que le cadre législatif au Nouveau-Brunswick est désuet », a déclaré Camille Thériault.

En interprétant en public une discussion privée, Camille Thériault a-t-il voulu exercer une pression sur les autorités provinciales pour qu'elles modifient la loi sur les Caisses populaires?

La loi provinciale n'est pas faite en fonction d'une seule Caisse populaire. « L'exigence qu'une caisse populaire doit faire partie d'une fédération existe encore », souligne M. LeBlanc.

Le dossier du projet de Caisse unique n'est pas encore sur son bureau, mais quand il le recevra, Pierre LeBlanc explique qu'il va s'assurer d'au moins trois choses : la protection des membres, la protection du public, des contribuables et du gouvernement, et s'assurer que les membres aient toute l'information nécessaire pour prendre une décision éclairée.

La loi sur les Caisses populaires est révisée tous les cinq ans. La dernière consultation s'est déroulée de mars 2012 à mars 2013. Comme d'autres intervenants, la Fédération des Caisses acadienne a soumis un mémoire. Pierre LeBlanc affirme qu'on y faisait aucune mention d'un projet de Caisse unique.

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