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Kerry à Séoul discute du programme nucléaire nord-coréen, nouvelle rencontre Séoul-Pyongyang

Kerry à Séoul discute du programme nucléaire nord-coréen, nouvelle rencontre Séoul-Pyongyang

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a rencontré jeudi la présidente de Corée du Sud pour discuter du programme nucléaire nord-coréen, alors que Pyongyang et Séoul poursuivent les négociations entamées cette semaine, un événement rare dans la péninsule.

Séoul est la première étape de la tournée en Asie de John Kerry, la cinquième en un an dans cette région que Washington présente comme le "pivot" de sa politique étrangère.

M. Kerry se rendra à Pékin et Jakarta, dans un contexte de tensions persistantes dans la région en raison des revendications de la Chine sur la mer de Chine.

"La Corée du Nord --et bien évidemment le défi que représente son programme nucléaire-- reste un sujet essentiel pour la sécurité", a déclaré le secrétaire d'Etat lors de sa rencontre avec la présidente Park Geun-Hye.

John Kerry devrait également être informé de la teneur de la rencontre, mercredi, entre des délégations sud et nord-coréennes, première rencontre à un aussi haut niveau depuis 2007.

Séoul a annoncé jeudi qu'une nouvelle rencontre aurait lieu vendredi, toujours au village frontalier de Panmunjom. La première réunion s'était achevée mercredi tard dans la nuit sans avancée notable ou communiqué conjoint.

Ces discussions n'ont pas d'agenda défini. Le Sud a cependant pour objectif que des réunions de membres de familles séparées par la guerre de Corée (1959-1953) prévues fin février aient bel et bien lieu.

Le Nord souhaite pour sa part que des manoeuvres militaires conjointes, entre les armées sud-coréennes et américaines, dont le lancement a été fixé fin février, soient repoussées.

Pyongyang considère ces exercices comme un entraînement à une invasion de son territoire. Séoul et Washington affirment qu'il s'agit de manoeuvres "défensives".

Séoul a refusé la requête du Nord, arguant que les manoeuvres et les réunions des familles ne pouvaient dépendre l'une de l'autre.

"Le gouvernement a dit clairement que ce n'était pas acceptable", a déclaré devant le Parlement le ministre de l'Unification, Ryoo Kihl-Jae.

Pour le porte-parole de la présidence sud-coréenne, Min Kyung-Wook, ces discussions permettent de "nous faire connaitre les intentions de la Corée du Nord. Et c'est aussi l'occasion pour nous d'expliquer clairement nos principes".

Pyongyang et Pékin, son seul allié de poids, veulent une reprise des négociations à Six, interrompues depuis fin 2008, qui visent à convaincre la Corée du Nord d'abandonner son programme nucléaire en échange d'une aide, notamment énergétique.

A Pékin, M. Kerry encouragera le gouvernement chinois à "s'appuyer sur l'influence unique dont elle dispose" pour convaincre Pyongyang de prouver sa volonté réelle de redémarrer les négociations à Six (les deux Corées, la Russie, le Japon, la Chine et les Etats-Unis).

burs-fmp/abk

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