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Soudan du Sud: l'ONU dénonce l'utilisation de bombes à sous-munitions

Soudan du Sud: l'ONU dénonce l'utilisation de bombes à sous-munitions

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné mercredi "l'utilisation de bombes à sous-munitions dans le conflit au Soudan du Sud".

Des morceaux de bombes de ce type --qui disséminent sur une grande surface des engins explosifs plus petits pouvant rester dangereux pendant des mois-- ont été trouvés la semaine dernière par le service de déminage de l'ONU sur la route reliant la capitale Juba à Bor, dans l'Etat de Jonglei, précise un communiqué des Nations unies.

M. Ban a salué l'ouverture mardi à Addis Abeba du deuxième cycle de négociations entre belligérants au Soudan du Sud.

Cependant, il "note avec une profonde inquiétude les informations sur la poursuite de combats et d'escarmouches dans certaines parties des Etats d'Unité et du Haut Nil".

M. Ban demande au gouvernement sud-soudanais et aux rebelles "d'appliquer pleinement" les accords de cessez-le-feu du 23 janvier et de coopérer avec les médiateurs du bloc est-africain Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement).

Le porte-parole des Nations unies Martin Nesirky a ensuite précisé que l'ONU "n'était pas en mesure de dire qui avait utilisé ces bombes à sous-munitions".

L'armée sud-soudanaise loyale au président Salva Kiir et des troupes mutinées fidèles à son ancien vice-président Riek Machar s'affrontent depuis mi-décembre au Soudan du Sud. Le pays est indépendant depuis juillet 2011 seulement, après avoir fait sécession du Soudan à l'issue d'une longue guerre civile (1983-2005) contre Khartoum.

Selon M. Nesirky, la mission de l'ONU au Soudan du Sud (Minuss) a patrouillé mardi dans la ville pétrolière de Malakal (Etat du Haut Nil). La mission y a constaté une situation "tendue". La partie sud de Malakal était "largement désertée" par ses habitants alors que des éléments des forces gouvernementales étaient présents dans la partie est de la ville.

L'ONU protège 22.000 civils dans sa base à Malakal et environ 75.000 dans l'ensemble du pays, a rappelé M. Nesirky.

avz/sam

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