Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Osborne pourrait exclure une union monétaire avec l'Ecosse (BBC)

Osborne pourrait exclure une union monétaire avec l'Ecosse (BBC)

Le ministre britannique des Finances, George Osborne, affichera "probablement" son opposition à une union monétaire avec une Ecosse indépendante à sept mois du référendum prévu le 18 septembre, affirme mercredi la BBC.

Citant des sources gouvernementales, le groupe audiovisuel public assure que "le Chancelier exclura probablement une union monétaire formelle" lors d'un discours prévu jeudi.

Si le gouvernement britannique avait déjà souligné à plusieurs reprises son scepticisme en jugeant qu'une union monétaire entre la Grande-Bretagne et une Ecosse indépendante avait peu de chances d'intervenir, le fait que George Osborne ferme la porte serait de nature à accroître la pression sur le gouvernement indépendantiste écossais, partisan de l'union monétaire.

La vice-Premier ministre écossaise Nicola Sturgeon a vivement dénoncé mercredi ces informations, jugeant que c'était un "bluff" de la part du gouvernement.

"Si c'était la position du gouvernement de Westminster, cela le mettrait en contradiction avec la majorité de l'opinion en Ecosse et avec la majorité de l'opinion en Angleterre", a-t-elle affirmé sur la BBC.

"Cela coûterait à leurs entreprises des centaines de millions de livres, créerait un trou énorme dans leur balance des paiements et les obligerait à reprendre l'ensemble de la dette britannique", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement écossais a promis qu'une Ecosse indépendante reprendrait une partie à déterminer de la dette britannique.

Fin janvier, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, avait jugé de son côté qu'une Écosse indépendante devrait céder une partie de sa souveraineté budgétaire pour pouvoir conserver la livre sterling.

Les récents sondages montrent une progression du "oui" à l'indépendance, promue par le Parti national écossais (SNP) d'Alex Salmond, mais combattue par les trois principaux partis britanniques.

mg/dh/ros

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.