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Espagne: la numéro 2 du Congrès réitère son rejet de la réforme de l'IVG

Espagne: la numéro 2 du Congrès réitère son rejet de la réforme de l'IVG

La vice-présidente conservatrice du Congrès des députés espagnol a réaffirmé mercredi son opposition au projet de loi supprimant le droit à l'avortement, confirmant des divergences au sein du parti au pouvoir, en dépit d'un vote mardi contre l'abandon du texte.

Les députés du Parti populaire, du chef du gouvernement Mariano Rajoy, ont observé la discipline de vote mardi en rejetant une motion de l'opposition socialiste qui réclamait "le retrait immédiat" du projet.

"J'espère qu'il n'arrivera pas" au Congrès, a lancé Celia Villalobos à la presse, en référence au texte qui doit être soumis à l'avis de nombreuses institutions avant d'être examiné par le Parlement.

"Il n'y a pas unanimité. Il y a de nombreuses sensibilités au sein du Parti populaire", a souligné cette figure du parti, qui a été l'une des premières à exprimer son opposition à la réforme.

Le projet gouvernemental n'autorise l'avortement qu'en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l'objet d'une plainte préalable.

"Hier, il ne s'agissait pas de ça. Il s'agissait du Parti socialiste qui voulait que nous trahissions de manière un peu frauduleuse notre groupe parlementaire. Et cela unit beaucoup", a-t-elle déclaré, pour expliquer le vote unanime des députés PP contre la motion socialiste.

Le PSOE est reparti mercredi à l'attaque contre le ministre de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardon, lors de la séance des questions au gouvernement.

La députée socialiste Carmen Monton l'a accusé de "n'écouter personne", ajoutant que le PSOE "n'acceptera pas la doctrine disant que les femmes sont des victimes incapables de prendre leurs propres décisions".

Le ministre s'est lui félicité que le PP ait "eu l'opportunité de démontrer qu'il respecte par-dessus tout son engagement envers les citoyens".

Le projet supprime la loi de 2010, votée sous l'ancien gouvernement socialiste, qui autorise l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère.

ib/sg/jh

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