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Reprise des négociations en vue d'une réunification de Chypre

Reprise des négociations en vue d'une réunification de Chypre

Les dirigeants chypriote-grec Nicos Anastasiades et chypriote-turc Dervis Eroglu ont repris mardi les négociations, suspendues depuis près de deux ans, en vue d'une réunification de l'île, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les deux responsables sont arrivés l'un après l'autre peu après 11H30 locales (09H30 GMT) dans les locaux de l'ONU, sur l'ancien aéroport de Nicosie, où ils ont été accueillis par la responsable des Nations unies à Chypre, Lisa Buttenheim.

Des dizaines de journalistes attendaient les deux hommes, qui n'ont fait aucune déclaration.

Cette rencontre, qui doit durer une heure selon des responsables, est essentiellement destinée à ratifier la feuille de route sur laquelle les deux parties se sont accordées vendredi pour fixer le cadre des négociations.

Il s'agit du 3e rendez-vous entre MM. Anastasiades et Eroglu depuis l'élection il y a un an du président chypriote-grec.

A la fin de la rencontre, Mme Buttenheim doit lire une déclaration conjointe des deux dirigeants, qui pourraient eux aussi annoncer des mesures destinées à appuyer la confiance.

M. Anastasiades était accompagné de son négociateur en chef Andreas Mavroyiannis, qu'il a chargé de mener les discussions à venir. Jusqu'à présent, les négociations chypriotes avaient toujours eu lieu entre dirigeants.

Selon le porte-parole du gouvernement chypriote-grec, Christos Stylianides, les négociateurs devraient ensuite se rendre à Athènes et à Ankara pour faire avancer le dossier.

Malgré un regain d'optimisme, dû en partie à la découverte de réserves énergétiques sous-marines mieux exploitables si l'île est unifiée, le parti centriste Diko a fait part de ses inquiétudes et menacé de quitter la coalition gouvernementale de M. Anastasiades si la déclaration commune ne garantissait pas la souveraineté de Chypre réunifiée.

L'île est coupée en deux depuis l'invasion turque de 1974, menée en réaction à une tentative de coup d'Etat qui visait à la rattacher à la Grèce. Les discussions déjà poussives après l'échec d'un premier accord rejeté par les Chypriotes-grecs en 2004, étaient suspendues depuis 2012.

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