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Omar Khadr transféré dans une prison à sécurité moyenne de l'Alberta

Omar Khadr transféré dans une prison à sécurité moyenne de l'Alberta
CP

EDMONTON - Un avocat de l'ancien prisonnier de Guantanamo Omar Khadr a annoncé, mardi, que son client avait quitté la prison fédérale à sécurité maximale de l'Alberta où il était détenu.

John Phillips n'a pas précisé où son client avait été transféré et n'a pas dit à quel moment le transfert avait eu lieu.

Mais une source proche du dossier a déclaré à La Presse Canadienne que Khadr avait été transféré à l'Institution Bowden, une prison à sécurité moyenne située près de la ville d'Innisfail, en Alberta.

Dans un communiqué, Me Phillips dit espérer que ce transfert soit la première étape en vue de donner à Omar Khadr le traitement dont il a besoin.

En 2010, le jeune homme, aujourd'hui âgé de 27 ans, a plaidé coupable à cinq accusations de crimes de guerre, dont une accusation de meurtre, pour avoir tué un soldat américain en Afghanistan alors qu'il était âgé de 15 ans.

Il a quitté la base militaire américaine de Guantanamo et a été transféré au Canada en septembre 2012 pour purger le reste de sa peine de huit ans de prison.

«En tant qu'avocats d'Omar Khadr, Dennis Edney et moi sommes satisfaits de voir que le Canada a finalement admis qu'Omar n'est pas un individu dangereux», affirme Me Phillips dans le communiqué publié mardi.

«Nous croyons que ce sera la première étape du Canada pour fournir à Omar le traitement approprié pour une personne qui est un ancien enfant soldat.»

Arlette Zinck, professeure à l'université King's College d'Edmonton, a indiqué que des discussions étaient en cours dans l'espoir qu'Omar Khadr puisse suivre des cours de niveau secondaire pendant sa détention à Bowden.

Mme Zinck fait partie d'un groupe d'enseignants qui aident Omar Khadr à poursuivre sa scolarité.

En octobre, un juge de l'Alberta avait rejeté la demande d'Omar Khadr, qui voulait être transféré dans une prison provinciale à sécurité moyenne ou minimale où il aurait pu suivre des programmes de réinsertion.

À l'époque, le ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, avait salué le jugement, affirmant que le gouvernement du Canada continuerait de s'opposer vigoureusement à toute tentative de réduire sa peine.

Le Service correctionnel du Canada a refusé de confirmer le transfert du détenu, évoquant les règles fédérales en matière de protection de la vie privée.

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