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FAO: initiative pour épauler le secteur florissant des épices

FAO: initiative pour épauler le secteur florissant des épices

L'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé mardi le lancement d'une initiative internationale visant à élaborer des normes de qualité pour d'importantes épices et herbes aromatiques d'une valeur commerciale de plusieurs milliards de dollars.

Le secteur connaît "une expansion rapide depuis plusieurs décennies", indique un communiqué de l'agence spécialisée dont le siège est à Rome.

"Compte tenu de la croissance du secteur et de la gamme extrêmement diversifiée des produits ...) la Commission du Codex alimentarius a établi l'an dernier le Comité du Codex sur les épices et les herbes culinaires (CCSCH), qui tiendra sa première session à Cochin, dans l'État du Kérala (Inde du Sud), du 11 au 14 février", précise le communiqué.

Le Codex, créé en 1963 par la FAO et l'OMS (Organisation mondiale de la santé), met au point des normes alimentaires, des lignes directrices et des codes d'usages internationaux et harmonisés visant à protéger la santé des consommateurs et à assurer des pratiques loyales dans le commerce des aliments.

Le nouveau Comité, accueilli par l'Inde, est chargé de promouvoir des normes de qualité applicables à l'échelon international pour bon nombre d'épices et d'herbes culinaires de grande importance, telles que le poivre noir, la vanille et la noix de muscade ou le romarin, le thym et le basilic.

Les plantes utilisées comme épices et comme aromates fournissent des graines et des fruits, des feuilles et des tiges, des fleurs et des bourgeons (...) et tous ces produits peuvent être commercialisés sous diverses formes, rappelle la FAO.

Chacun d'eux peut être vendu à l'état frais, congelé, séché, en grains ou moulu, distillé dans des huiles, ou extrait à l'aide de solvants et transformé en oléorésines.

Avec une gamme si diversifiée de sous-produits et d'utilisations, l'explosion de la demande internationale et l'expansion des zones de production, il est clair que des normes internationales s'imposent, estime la FAO.

Grâce à cette initiative, "les millions de petits exploitants qui cultivent des épices et des herbes aromatiques pour gagner leur vie auront une idée plus claire de ce qu'ils sont censés cultiver et de la qualité à obtenir", selon la FAO.

Selon la publication de la FAO Spices and Herbs for Home and Market, il existe une cinquantaine d'épices et d'herbes aromatiques qui jouent un rôle important dans le commerce mondial, mais il y a aussi de nombreuses autres cultures d'épices et d'herbes aromatiques qui se développent et qui sont d'un bon rapport pour les petits agriculteurs.

ljm/fka/abk

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