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L'Agence antidopage au Kenya pour relancer une enquête

L'Agence antidopage au Kenya pour relancer une enquête

Une équipe de l'Agence mondiale antidopage (AMA) est au Kenya pour relancer une enquête sur de supposées pratiques de dopage dans le pays, actuellement au point mort à la suite de problèmes de financement.

Les représentants de l'AMA ont prévu de rencontrer le ministre des Sports Hassan Wario, ainsi que les douze membres d'une commission d'enquête, nommée par le gouvernement en novembre dernier sous la pression de l'agence pour enquêter sur de supposées pratiques de dopage à une grande échelle chez les athlètes kényans.

Cette commission, à qui le gouvernement avait donné deux mois avant de soumettre son rapport, n'a mené que vingt-trois jours d'investigation avant de menacer d'arrêter son travail à cause de problèmes financiers. Depuis, l'enquête est au point mort.

"Ce que nous avons accompli est très en-deçà de ce que nous espérions", a déclaré à l'AFP la vice-présidente de cette commission, Njeri Onyango. "Nous n'avons interrogé que trois des quelque 30 sportifs qui ont été suspendus pour dopage. Nous n'avons pas encore enquêté dans les milieux du rugby, du football et du volley-ball, les sports majeurs du Kenya", a-t-elle ajouté.

"Nous avons aussi besoin de retourner aux camps d'entraînement (d'athlétisme) d'Iten et Eldoret, et d'inspecter nos centres de contrôle antidopage afin de vérifier leur efficacité".

La commission affirme avoir dépensé 4,5 millions de shillings (38.000 euros) et en avoir besoin de 18 millions supplémentaires (153.000 euros) pour mener à terme son enquête.

Le Kenya s'est retrouvé au centre de toutes les attentions après les révélations apportées l'an dernier par une enquête de la télévision allemande qui stigmatisait l'usage de produits interdits, notamment l'EPO qui semblait circuler facilement dans le pays.

Depuis janvier 2012, des tests ont fait tomber 17 athlètes kényans. Bien qu'aucun d'eux n'était un grand nom de l'athlétisme de ce pays qui domine le fond et le demi-fond mondial, ces résultats ont contredit l'idée selon laquelle les athlètes kényans étaient au-dessus de tout soupçon.

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