Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La patronne de General Motors touchera plus que son précédesseur

La patronne de General Motors touchera plus que son précédesseur

La nouvelle patronne de General Motors (GM), Mary Barra, va gagner 14,4 millions de dollars cette année, soit 60% de plus que son prédécesseur, a annoncé lundi le constructeur automobile pour tenter d'apaiser les associations féministes.

Ces organisations s'étaient émues en fin de semaine dernière quand la presse américaine avait annoncé que Mme Barra n'allait toucher que 4,4 millions de dollars, soit moitié moins que son prédécesseur, Dan Akerson. Ce dernier avait empoché 9 millions de dollars (salaire de base et bonus) en 2013.

Certaines y avaient vu l'un des symboles de l'inégalité salariale hommes-femmes à compétences égales.

Première femme à diriger un grand constructeur automobile, Mary Barra va finalement percevoir 14,4 millions de dollars, selon un communiqué.

Cette rémunération comprend 1,6 million de dollars de salaire de base, 2,8 millions de bonus à court terme et 10 millions de dollars de bonus sur le long terme. Cette dernière part du salaire doit encore être approuvée par les actionnaires lors de l'assemblée générale du groupe en juin prochain, précise GM.

"En tant que nouvelle directrice générale, la rémunération de Mary (Barra) est conforme avec celle de ses pairs et prend en compte les risques", a souligné le président du conseil d'administration du constructeur, Tim Solso, cité dans le communiqué. "La performance de l'entreprise va plus que déterminer combien elle sera payée".

GM explique que les articles de presse la semaine dernière n'ont pris que partiellement les éléments du salaire de Mary Barra.

Sacrée par Fortune comme la femme la plus puissante des milieux économiques, Mary Barra a pris les commandes de GM mi-janvier, remplaçant Dan Akerson, arrivé en 2009 alors que le constructeur venait d'être sauvé de la faillite par le gouvernement fédéral.

Les rémunérations des hauts dirigeants de l'entreprise avaient alors été limitées.

Mais en décembre dernier, le gouvernement a soldé ses dernières actions dans GM, mettant ainsi fin à son droit de regard.

lo/jum/gde

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.