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JO-2014 - Immigrés non payés sur les chantiers: le CIO fait pression sur la Russie

JO-2014 - Immigrés non payés sur les chantiers: le CIO fait pression sur la Russie

Le comité international olympique (CIO) a annoncé lundi avoir ouvert une enquête approfondie visant à faire pression sur la Russie après avoir découvert que des centaines d'immigrés ont travaillé sur les chantiers des JO de Sotchi sans être payés.

Le porte-parole Mark Adams a expliqué que le CIO avait rencontré des défenseurs des droits de l'homme qui ont remis à l'institution une "liste complète" de 200 travailleurs qui n'ont pas été payés par des sociétés russes.

"A partir de là, nous avons ouvert une enquête approfondie", a déclaré M. Adams à des journalistes à Sotchi, où les Jeux d'hiver se déroulent jusqu'au 23 février.

"Je crois qu'ils (la Russie) ont enquêté sur 500 sociétés, toutes des sociétés qui auraient été impliquées dans les constructions et qu'ils ont pu identifier", a-t-il ajouté.

"Le suivi de ce processus est toujours en cours, nous n'avons pas encore fini", a souligné M. Adams.

Des milliers de travailleurs immigrés, originaires pour l'essentiel des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale les plus pauvres, telles le Tadjikistan, l'Ouzbékistan et le Kirghizstan, ont participé aux gigantesques opérations de constructions des infrastructures pour accueillir les JO dans cette station balnéaire entre les bords de la mer Noire et les montagnes du Caucase.

Le porte-parole du CIO a observé que le Comité attendait encore des documents supplémentaires demandés aux autorités russes, soulignant que des avancées avaient déjà été réalisées.

"Nous pouvons dire avec certitude que les autorités russes ont donné suite à de nombreux cas de personnes impayées. De nombreuses sociétés ont fait l'objet d'enquêtes et nombre d'entre elles ont été condamnées à des amendes", a-t-il affirmé.

Selon l'ONG Human rights watch (HRW), des travailleurs immigrés sur les chantiers de Sotchi ont été victimes de nombreux abus, leurs employeurs "ne les payant pas, confisquant leurs passeports et les forçant à travailler dur 12 heures par jour".

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