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Des raids de l'armée syrienne visent la périphérie d'une ville libanaise (sécurité)

Des raids de l'armée syrienne visent la périphérie d'une ville libanaise (sécurité)

L'aviation du régime syrien a mené lundi deux raids à la périphérie de la ville frontalière libanaise d'Arsal, sans faire de victime, a indiqué une source des services de sécurité libanais.

Depuis un an, cette ville est la cible de raids aériens menés par les forces du régime syrien, qui dit pourchasser des rebelles. Plusieurs obus tirés de Syrie y sont également tombés.

Ainsi, le 17 janvier, huit personnes, dont cinq enfants, avaient été tuées par des obus.

En décembre, un raid aérien avait conduit l'armée libanaise à riposter, pour la première fois depuis le début du conflit syrien en mars 2011, avec des tirs de mitrailleuses anti-aériennes sur des hélicoptères.

Arsal, à majorité sunnite et partisane de la rébellion syrienne, sert de point de passage pour les réfugiés, les armes et les rebelles, selon des sources des services de sécurité.

Par ailleurs, l'armée libanaise a annoncé lundi avoir arrêté deux Syriens, dont un déserteur de l'armée syrienne, Radouane Mahmoud Ayyoush, dans le secteur de Wadi Hmeid à Arsal, pour "entrée illégale sur le territoire libanais". Les deux hommes sont actuellement interrogés, a précisé l'armée dans un communiqué.

M. Ayyoush, ancien capitaine dans l'armée syrienne, a rejoint à une date inconnue la rébellion, au sein de laquelle il est devenu commandant dans le conseil militaire de Qousseir, un ancien bastion insurgé près de la frontière libanaise.

Après un siège d'un an, les forces du régime sont parvenues à reprendre Qousseir des mains des rebelles en juin 2013, avec l'aide de combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah.

Contacté via internet, un militant à Qousseir a dit ignorer si le commandant Ayyoush jouait encore un rôle aujourd'hui dans la rébellion.

Le Liban est profondément divisé sur le conflit en Syrie, ancienne puissance tutélaire. Le fossé s'est encore creusé depuis que le Hezbollah a publiquement reconnu au printemps 2013 envoyer des combattants aider l'armée syrienne dans sa lutte contre les rebelles, majoritairement sunnites.

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