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Centrafrique: nouvelle étape pour l'opération européenne

Centrafrique: nouvelle étape pour l'opération européenne

L'opération militaire de l'Union européenne en Centrafrique (Eufor RCA) a franchi lundi une nouvelle étape à Bruxelles en vue du déploiement d'environ 500 militaires à Bangui au début du mois de mars.

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté la base juridique de l'opération, l'un des derniers stades avant que les pays intéressés annoncent officiellement leur participation.

"Le déploiement d'Eufor RCA aura lieu dès que possible, afin de soutenir les efforts remarquables engagés par la France et nos partenaires africains", a déclaré Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne.

La prochaine étape sera "la génération de force" afin de rassembler les effectifs nécessaires pour lancer l'opération, fixés à environ 500 hommes. "Nous y sommes déjà", a assuré un responsable européen, en dépit de la décision des principaux pays de l'UE, comme l'Allemagne et le Royaume-Uni, de ne pas envoyer des soldats à Bangui.

Les objectifs devraient être remplis grâce à la participation de pays hors-UE, en particulier de la Géorgie qui pourrait déployer plus de 100 soldats, selon des sources diplomatiques. Tbilissi n'a pas encore confirmé ses intentions.

L'Estonie a déjà annoncé qu'elle était prête à envoyer jusqu'à 55 hommes, aux côtés des Français qui joueront un rôle de premier plan en étant la "nation-cadre" de l'opération. Cette dernière sera commandée par le général de division Philippe Pontiès, qui a récemment effectué une mission de reconnaissance à Bangui.

Le service diplomatique de l'UE a estimé les coûts communs de l'opération à 25,9 millions d'euros pour une durée de neuf mois au maximum. Le financement du déploiement des soldats est pris en charge directement par les pays participants.

L'état-major opérationnel de l'Eufor RCA sera basé à Larissa, en Grèce, le pays qui préside actuellement l'UE, et l'état-major de force à Bangui.

La mission de l'UE doit venir en appui aux plus de 4.000 militaires africains et aux 1.600 Français déjà déployés à Bangui et ses environs dans la cadre de l'opération Sangaris lancée début décembre par Paris.

jri/aje/jmc

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