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Wall Street repart de plus belle malgré un rapport sur l'emploi mitigé

Wall Street repart de plus belle malgré un rapport sur l'emploi mitigé

La Bourse de New York a terminé en nette hausse vendredi, les investisseurs s'appuyant sur les points les plus positifs d'un rapport sur l'emploi américain pourtant en demi-teinte: le Dow Jones a gagné 1,06% et le Nasdaq 1,69%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones s'est adjugé 165,55 points à 15.794,08 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 68,74 points à 4.125,86 points.

L'indice élargi S&P 500 a grimpé de 1,33% (+ 23,59 points) à 1.797,02 points.

"Le marché pouvait décider d'avoir une lecture négative ou positive du rapport sur l'emploi, il a choisi la deuxième option", a relevé Gregori Volokhine, président de Meeschaert Financial Services.

Certes les chiffres sur les créations d'emplois ont fortement déçu: seulement 113.000 emplois nets ont été créés alors que les analystes attendaient, dans leur prévision médiane, 175.000 créations d'emplois.

Mais le taux de chômage aux Etats-Unis a poursuivi son recul en janvier, baissant de 0,1 point de pourcentage par rapport à décembre pour s'établir à 6,6%.

Et surtout, le taux de participation au marché du travail a légèrement rebondi, remontant à 63%. "Plus il y a de gens employés parmi la population, plus l'économie pourra avoir une vitesse de croisière élevée", a souligné Gregori Volokhine.

Plusieurs observateurs faisaient toutefois part de leur surprise face à cette réaction de Wall Street, à l'instar de Steven Rosen de la Société Générale pour qui la hausse des indices était "très déconcertante". "Peut-être avions-nous trop vendu sur une courte période temps et avions-nous besoin de rattraper ces pertes", a-t-il avancé.

D'autres ont aussi imputé les mauvais chiffres sur les créations d'emploi aux vagues de froid successives qui ont frappé les Etats-Unis depuis le début de l'année et conduit à l'annulation de nombreux vols, au ralentissement de l'activité, etc.

De plus, même s'il est peu probable que ce rapport en demi-teinte pousse la banque centrale américaine (Fed) à décider de mettre un frein au ralentissement de son programme de rachats d'actifs, décidé en décembre, il conforte les investisseurs dans l'idée que "la première hausse des taux d'intérêt ne se fera sûrement pas en 2014, ni même peut-être en 2015", a relevé Gregori Volokhine.

La nette remontée des cours ce vendredi, qui a permis d'effacer les fortes pertes enregistrées en début de semaine, ne signifie toutefois pas que la phase de correction est terminée "car une grande partie de cette progression est due à des couvertures de positions à découvert", a prévenu Peter Cardillo de Rockwell Global Capital.

Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,675% contre 2,702% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,665% contre 3,675% à la précédente clôture.

jum/sl

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