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L'Inde ne poursuivra pas deux militaires italiens au titre d'une loi prévoyant la peine de mort

L'Inde ne poursuivra pas deux militaires italiens au titre d'une loi prévoyant la peine de mort

L'Inde a annoncé vendredi qu'elle ne poursuivrait pas au titre d'une loi sur la sécurité maritime prévoyant une condamnation à la peine de mort deux militaires italiens accusés d'avoir tué deux pêcheurs indiens.

Rome avait fermement protesté contre cette éventualité d'un jugement des deux hommes pour violation de cette législation, car New Delhi avait assuré qu'ils ne risquaient pas de se voir infliger la peine capitale.

"Maintenant, la NIA (Agence nationale d'enquête) ne poursuivra pas les militaires" italiens dans le cadre de cette loi, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministre de l'Intérieur K.S. Dhatwalia.

"Le ministère avait auparavant donné la permission à la NIA de poursuivre les militaires. On est maintenant revenu sur cette décision", a dit M. Dhatwalia.

On ignorait toutefois quelles mesures l'Inde avait dorénavant l'intention de prendre à l'égard de ces deux hommes.

Renvoyés en Inde en mars 2013 après avoir été autorisés par la justice indienne à retourner en Italie pour prendre part à des élections, Massimiliano Latorre et Salvatore Girone, y sont accusés d'avoir tué deux pêcheurs indiens qu'ils disent avoir pris pour des pirates, tandis qu'ils assuraient la sécurité d'un pétrolier italien en février 2012 au large des côtes indiennes.

Rome considère toujours que l'incident a eu lieu dans des eaux internationales au large de l'Inde qui, quant à elle, assure que les faits se sont déroulés dans une zone relevant de sa souveraineté.

L'Inde a fait traîner les choses avant d'ouvrir un procès, des experts ayant attribué cette situation aux incertitudes qui règnent concernant la législation en vertu de laquelle les Italiens devaient être poursuivis.

Saisie par les deux militaires, la Cour suprême, en vue de faire accélérer la procédure, a donné lundi une semaine au gouvernement indien pour prendre une décision sur les poursuites à engager.

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