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Damas doit accélérer le transport des armes chimiques hors de Syrie (ONU)

Damas doit accélérer le transport des armes chimiques hors de Syrie (ONU)

Le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé jeudi à Damas d'accélérer le transport hors de Syrie de ses armes chimiques et tient à ce que la date limite du 30 juin pour l'élimination totale de cet arsenal soit respecté.

Les 15 pays membres "demandent au gouvernement syrien de prendre rapidement des mesures pour respecter ses obligations", a déclaré la présidente pour le mois de février du Conseil, l'ambassadrice de Lituanie Raimonda Murmokaité.

Elle résumait devant la presse les consultations que le Conseil a tenu à huis clos à ce sujet jeudi, en présence de Sigrid Kaag, qui coordonne l'opération de désarmement.

Les armes chimiques doivent être transportées vers le port syrien de Lattaquié "de manière systématique et accélérée", estime le Conseil qui "note les inquiétudes sur le rythme trop lent" de ce processus.

Rejetant en partie les explications avancées par Damas, il rappelle que selon l'ONU, le gouvernement syrien a désormais le matériel et l'aide internationale nécessaires pour accélérer le mouvement. Mais Mme Murmokaité a aussi "salué la coopération" entre le gouvernement syrien et la mission ONU-OICA (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques) dirigée par Mme Kaag.

Les 15 pays membres "restent attachés au respect de la date limite du 30 juin" pour l'élimination totale de l'arsenal chimique syrien, a conclu l'ambassadrice.

Le président syrien Bachar al-Assad s'est engagé à éliminer tout son arsenal chimique d'ici fin juin sous peine de sanctions, voire de recours à la force. Or, moins de 5% des agents chimiques les plus dangereux ont jusqu'à présent été évacués de Syrie, selon Washington, et Damas vient de manquer une nouvelle échéance de ce calendrier.

Au sein du Conseil, les Occidentaux accusent Damas de traîner les pieds mais la Russie considère que l'opération avance malgré tout et que l'échéance du 30 juin sera tenue.

Mma Kaag elle-même a répété devant la presse, comme elle l'avait dit au Conseil, "qu'il est possible de respecter cette date limite du 30 juin" et que les retards accumulés par Damas "ne sont pas insurmontables".

avz/gde

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