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Al-Jazeera affirme que seuls 9 journalistes jugés en Egypte travaillent pour elle

Al-Jazeera affirme que seuls 9 journalistes jugés en Egypte travaillent pour elle

Le réseau satellitaire Al-Jazeera, basé au Qatar, a annoncé jeudi que seuls neuf des 20 journalistes qui vont être jugés en Egypte travaillent pour la chaîne, et appelé à leur libération immédiate.

Le ministère public égyptien avait annoncé le 29 janvier que 20 journalistes d'Al-Jazeera, dont les identités n'ont pas été divulguées, allaient être jugés, dont 16 Egyptiens accusés d'appartenir à une "organisation terroriste".

"Les autorités égyptiennes ont finalement publié la liste des accusés (...) neuf parmi eux font partie du personnel d'Al-Jazeera et les autres n'ont aucun lien" avec la chaîne, affirme un communiqué Al-Jazeera.

"Les accusations contre nos journalistes devraient immédiatement être abandonnées, et tous nos journalistes en prison au Caire doivent être libérés immédiatement", a affirmé le directeur exécutif d'Al-Jazeera English, Al Anstey.

Selon le parquet, seize Egyptiens vont être jugés pour appartenance à une "organisation terroriste" et quatre étrangers pour leur avoir fourni "argent, équipements et informations" afin de "diffuser de fausses nouvelles" faisant croire à une "guerre civile" en Egypte.

Sur les 20 personnes accusées, seules huit sont détenues, parmi lesquelles trois journalistes d'Al-Jazeera, l'Australien Peter Greste, l'Egypto-Canadien Mohamed Adel Fahmy et l'Egyptien Baher Mohamed, arrêtés le 29 décembre dans un hôtel du Caire. Les douze autres sont recherchées par les autorités.

Al-Jazeera est en froid avec les nouvelles autorités égyptiennes dirigées de facto par l'armée depuis la destitution le 3 juillet 2013 du président islamiste Mohamed Morsi.

Ces dernières reprochent à la chaîne d'avoir pris fait et cause dans sa couverture médiatique pour les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, un mouvement décrété "organisation terroriste".

Des organisations de défense des droits de l'Homme ainsi que les Nations unies ont dénoncé une campagne de répression contre les médias.

lyn/at/vl

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