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Syrie: rencontre tripartite à Téhéran sur les actions humanitaires

Syrie: rencontre tripartite à Téhéran sur les actions humanitaires

Des responsables iranien, syrien et suisse ont évoqué mardi à Téhéran les mesures à prendre pour améliorer l'acheminement de l'aide aux victimes du conflit syrien, notamment concernant la sécurité des organisations humanitaires, a-t-on appris auprès d'un des participants.

Cette réunion, la troisième depuis avril 2013, "a abordé plusieurs questions opérationnelles pour établir des conditions plus favorables à des actions humanitaires", a déclaré à l'AFP Manuel Bessler, délégué du Conseil fédéral suisse à l'aide humanitaire.

Il a notamment rencontré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, dont le pays est le principal allié régional du régime de Damas, et son homologue syrien Houssameddine Ala.

Outre l'accès aux zones de conflit, il a aussi été question des visas accordés aux travailleurs humanitaires, au nombre d'ONG pouvant travailler en Syrie et aux voies d'acheminement de l'aide.

M. Bessler a rappelé que 11 millions de Syriens dépendaient de l'aide humanitaire.

Une nouvelle rencontre tripartite est prévue en mars, mais ni le lieu ni la date exacte ne sont fixés.

Selon l'ONU, quelque 245.000 Syriens vivent assiégés dans leur propre pays et font face à des difficultés extrêmes.

L'organisme d'aide alimentaire de l'ONU (PAM) a redémarré mardi son pont aérien depuis l'Irak jusqu'à Qamishli au nord-est de la Syrie pour nourrir quelque 30.000 personnes pendant un mois.

Les négociations entre opposition et régime syriens, qui se sont tenues durant dix jours en Suisse, n'ont abouti à aucun résultat concret, notamment sur l'accès humanitaire à Homs, où une partie de la population de la ville est assiégée. Le pouvoir a seulement autorisé femmes et enfants à quitter la cité, mais pour le moment le convoi humanitaire n'a pu s'approcher des assiégés, a indiqué mardi un porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, à Genève.

cyj/cco

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