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Sotchi: l'équipe féminine de hockey a patienté avant de sauter sur la glace

Sotchi: l'équipe féminine de hockey a patienté avant de sauter sur la glace

SOTCHI, Russie - Trois jours après leur arrivée à Sotchi, les joueuses de l'équipe féminine canadienne de hockey avaient hâte de sauter sur la glace pour leur première séance d'entraînement pré-Olympiques.

«Toutes les filles étaient plutôt agitées, a relaté la joueuse de défense Catherine Ward. Nous voulions nous y mettre. Nous attendions le moment de sauter finalement sur la glace.»

Le moment est arrivé, mardi, alors que l'équipe du Canada a évacué pendant une heure sur la patinoire les effets du voyage et de l'arrivée en Russie, et la période de quelques jours sans activité. Bien que la gardienne Shannon Szabados a souligné qu'il s'agit de la plus longue période sans entraînement pour l'équipe depuis le mois d'août, l'entraîneur Kevin Dineen a parlé d'une décision bien réfléchie.

«Il y avait un peu de fébrilité du côté du personnel à mettre l'équipe sur la glace, mais au bout du compte, nous avons l'impression que ce temps a été bien passé à s'adapter à l'environnement, a dit Dineen. Ce fut un bon premier jour pour nous sur la glace.»

Si le passé est garant de l'avenir, il y aura beaucoup de bons jours au cours des prochaines semaines pour le Canada, qui s'est démarqué de façon régulière lors de ces tournois. À moins d'une tournure inattendue, les États-Unis seront le seul véritable rival, et même les certains récents problèmes du Canada en préparation contre les États-Unis n'ont pas réduit les attentes.

«Notre but, c'est de gagner, a exprimé la capitaine Caroline Ouellette. Le contexte n'est pas différent de celui des années précédentes et des Jeux précédents. C'est ce à quoi aspire tout athlète qui est ici et c'est pourquoi nous sommes ici.»

Szabados a fait valoir que le niveau de pression est le même qu'à Vancouver il y a quatre ans car «en tant que joueuse de hockey représentant le Canada, je crois que le pays s'attend à l'or, simplement en fonction de l'histoire du hockey canadien, comme il se doit».

Mais il y a certaines circonstances plus difficiles cette fois, plus particulièrement le changement de l'entraîneur Dan Church pour Kevin Dineen deux mois avant le début des Jeux olympiques. Ouellette n'y voit pas un désavantage majeur car le Canada, qui tentera d'obtenir une quatrième médaille d'or consécutive, a maintenu un système similaire dans la transition.

«Je ne crois pas que Kevin (Dineen) a changé des choses auxquelles nous ne pouvions nous ajuster, a-t-elle soutenu. Je crois qu'il a appris ce que nous faisions et qu'il a simplement ajusté ici et là.»

Pour Dineen, la préparation en vue des Jeux devait servir à établir certaines choses, indépendamment des résultats obtenus. Les défaites importaient peu, du moment que l'entraîneur sentait que son équipe s'approchait de la forme voulue pour Sotchi et la première partie du Canada, qui surviendra samedi contre la Suisse.

Le véritable objectif pour l'équipe féminine de hockey du Canada est d'être à son meilleur contre son rival américain, et bien sûr lorsque les médailles seront en jeu. Mais Ward est consciente que la gardienne de la Suisse peut se surpasser, et que la Finlande, également dans le groupe du Canada, s'est améliorée considérablement.

Dineen ne veut pas que ses joueuses — ou les médias — prennent ces équipes à la légère, affirmant que son équipe a une «saine dose de respect» pour la Suisse et la Finlande.

«Il est très facile de s'attarder à cette rivalité incroyable entre les États-Unis et le Canada qui a cours depuis des années. Mais il y a certaines épreuves à affronter avant cela», a fait valoir le nouvel entraîneur.

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