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"Qu'il est bon d'avoir 10 ans", se réjouit Facebook

"Qu'il est bon d'avoir 10 ans", se réjouit Facebook

Facebook fêtait mardi ses 10 ans d'existence, "un voyage incroyable" pour son fondateur Mark Zuckerberg qui se félicite aujourd'hui de connecter plus d'un milliard de personnes dans le monde.

"Quand je m'arrête sur les dix dernières années, je me pose une question: est-ce vraiment nous (lui et sa bande de copains) qui avons créé tout ceci ?", s'interroge le patron-fondateur de Facebook sur sa page personnelle.

Dans un premier temps, son trombinoscope n'avait été créé que pour les étudiants de son université de Harvard.

"Je me rappelle, un jour ou deux après avoir lancé la première version de Facebook, on mangeait une pizza avec mes amis et je me disais alors que quelqu'un devait lancer un service comme celui-là à l'échelle du monde", s'est souvenu le jeune milliardaire dans une interview sur la chaîne NBC.

Facebook n'a rien prévu de particulier pour son anniversaire, si ce n'est une fête interne vendredi après-midi, a indiqué à l'AFP une porte-parole.

Sur sa page d'accueil, le plus grand réseau social du monde a toutefois mis une vidéo dans laquelle on peut voir des enfants de 10 ans fêter leur anniversaire dans différents continents et pays.

On en partage les préparatifs, les bougies, l'incontournable "Happy Birthday to You", la joie, les pas de danse et les éclats de rires des enfants. "Qu'il est bon d'avoir 10 ans" (It feels awesome to be 10), est le message qui conclut cette vidéo qui dure 1 minute et 1 seconde.

En dix ans, Facebook s'est transformé en une entreprise mondiale connectant plus d'un milliard de personnes et affichant plus de 150 milliards de dollars de capitalisation boursière.

M. Zuckerberg, grand amateur de cuisine, est devenu l'un des plus jeunes milliardaires de la planète avec une fortune évaluée actuellement à près de 30 milliards de dollars.

Le réseau social a toutefois dû dépasser des débuts boursiers désastreux. Son introduction très attendue sur la plateforme électronique Nasdaq en mai 2012 avait été assombrie par une accumulation de problèmes techniques le premier jour, puis une chute du cours.

L'action s'est bien reprise depuis, enregistrant même la semaine dernière un record historique à 61,08 dollars, un revirement boursier dû à un virage réussi du groupe vers le mobile.

"On a traversé plusieurs moments durant lesquels les gens pensaient qu'on allait échouer et j'ai passé de nombreuses longues soirées dans mon salon avec mes collègues à essayer de savoir quel allait être notre prochaine innovation pour continuer à avancer. Mais il y a toujours quelque chose de nouveau à trouver", a déclaré Mark Zuckerberg.

Facebook est l'un des grands acteurs de la toile ayant le mieux géré pour l'instant un changement majeur dans les habitudes des internautes: ils se connectent de plus en plus avec un smartphone plutôt qu'un ordinateur.

Mais l'écran du téléphone est bien plus petit, obligeant les services gratuits en ligne comme Facebook à trouver de nouveaux moyens d'afficher les publicités dont ils dépendent pour leur financement. Pour le réseau social, la solution a consisté à les intégrer au fil d'actualités où ses utilisateurs lisent les publications de leurs "amis".

Les derniers résultats trimestriels ont montré que cette stratégie payait: le mobile représentait au quatrième trimestre 53% des recettes publicitaires du groupe, soit 1,2 milliard de dollars, contre encore rien du tout début 2012.

La croissance de Facebook n'a pas été sans polémiques, à commencer par celles sur son utilisation des données privées, récurrentes à chaque modification de ses critères de confidentialité. Un accord trouvé fin 2011 avec les autorités américaines prévoyait d'ailleurs que ses pratiques en la matière soient surveillées pendant dix ans.

A l'image d'autres géants du secteur technologique, Facebook a aussi dû s'expliquer à la suite des révélations l'an dernier sur la surveillance des internautes par les services du renseignement américains.

"Je pense que le gouvernement a commis de nombreuses erreurs en n'étant pas plus clair sur l'utilisation qu'ils faisaient des informations collectées", a estimé Mark Zuckerberg sur NBC.

"Heureux" d'avoir pu "rendre service à tant de gens", l'inspiré fondateur de Facebook est en tout cas optimiste pour la suite: "Je pense sincèrement que le meilleur est à venir", a-t-il conclu.

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