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Menace de grève au Massif de Charlevoix

Menace de grève au Massif de Charlevoix

Les employés du Massif de Charlevoix menacent de perturber la relâche scolaire, une des semaines les plus achalandées de la station de ski, afin de dénoncer les négociations pour le renouvellement de leur convention collective qui piétinent, selon eux.

Au moins 150 syndiqués de la CSN, dont plusieurs travailleurs de la station de ski, ont manifesté devant le siège social du Massif sur le boulevard Laurier à Québec, mardi midi.

« On veut régler, on a de bonnes intentions, mais eux, je doute de leurs intentions. Plusieurs séances de négociations ont été faites à ce jour, et s'il [ Daniel Gauthier, président du Groupe Le Massif ] a bougé une fois, c'est beau. C'est toujours nous qui faisons les concessions. À un moment donné, c'est assez », affirme le président du syndicat des employés du Massif, Sylvain Guay.

Les syndiqués sont conviés à une assemblée générale mardi soir à la salle communautaire de Petite-Rivière-Saint-François pour se prononcer sur un mandat de grève générale ou des heures de débrayage à utiliser au cours de la première semaine du mois de mars.

Les travailleurs dénoncent les réductions de service annoncées l'automne dernier qui ont entraîné plusieurs mises à pied. « Certainement 60 et plus », selon M. Guay.

Le syndicat remet en question la gestion de l'important projet de développement qui inclut l'hôtel La Ferme à Baie-Saint-Paul, le train récréotouristique et la station de ski. « Ça se pète les bretelles dans des hôtels et des trains inabordables. En voyant tout ce qui se dépense, on a bien de la misère à se dire que c'est à nous autres à payer pour certaines erreurs, certaines priorisations du projet qui ne sont pas vraiment dans le bon ordre des choses », dénonce le vice-président du syndicat, Frédéric Gilbert.

Les clauses salariales et la durée de la convention collective sont au cur des divergences dans les pourparlers. Selon le syndicat, le Groupe Le Massif offre une augmentation salariale de 2 % sur trois ans. Une proposition jugée nettement insuffisante. Au Mont-Sainte-Anne, par exemple, les employés ont obtenu 10,5 % sur cinq ans. La direction aimerait également obtenir un contrat de travail de six ans.

La prochaine séance de négociation est prévue vendredi. « On espère avoir une petite percée de la part de l'employeur pour être capable de la présenter à nos membres », indique Sylvain Guay.

Leur convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier.

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