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Le pétrole rebondit à New York, avant les stocks de brut

Le pétrole rebondit à New York, avant les stocks de brut

Les cours du pétrole rebondissaient mardi à New York, les opérateurs tablant sur une demande solide aux Etats-Unis avant un rapport hebdomadaire sur les réserves du pays, malgré des craintes pour l'économie mondiale.

Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars gagnait 80 cents, à 97,23 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Après avoir perdu plus de 1 dollar le baril la veille, en raison d'inquiétudes sur la croissance économique mondiale, les prix de l'or noir reprenaient du terrain aux Etats-Unis, dans un marché d'humeur acheteuse.

Les investisseurs profitent "de la reconnection du WTI au marché mondial après la remise en route le 22 janvier de la partie sud de l'oléoduc Keystone", qui achemine le pétrole en réserve à Cushing dans l'Oklahoma (sud) vers les raffineries du golfe du Mexique, a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Les réserves d'or noir du terminal de Cushing, qui servent de référence aux prix du WTI, avaient gonflé à des niveaux record l'an dernier.

Cet oléoduc doit permettre à terme, d'ici un an, de transporter jusqu'à 700.000 barils de brut par jour, soit environ trois fois plus qu'auparavant, "même si le flux de départ est encore de 300.000 barils par jour", a précisé M. Lipow.

Le marché étudiera ainsi de près les chiffres du département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks de brut dans le pays. "Nous anticipons une baisse des stocks à Cushing", a avancé M. Lipow, selon qui ce recul serait interprété "comme une nouvelle confirmation que le marché du pétrole et les infrastructures nécessaires fonctionnent bien" aux Etats-Unis.

Le Brent continuait en revanche à être pénalisé par des inquiétudes sur l'économie mondiale, après la sortie de mauvais indicateurs manufacturiers aux États-Unis et en Chine, jugés inquiétants pour la demande d'or noir chez les deux premiers consommateurs de brut de la planète.

Aux États-Unis, où est consommé un cinquième de la production mondiale de pétrole, l'activité des industries manufacturières a ainsi nettement ralenti son expansion en janvier, chutant de 5,2 points de pourcentage par rapport à décembre, à 51,3%.

La Chine a de son côté confirmé ce weekend le ralentissement de sa production manufacturière en janvier, à son plus bas niveau en six mois, un signe également de mauvais augure pour la demande chez le premier importateur mondial de brut.

ppa/sl/are

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