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Formation de la main-d'ouvre : contre-proposition des provinces

Formation de la main-d'ouvre : contre-proposition des provinces

Les provinces et territoires vont déposer cet après-midi à Toronto une contre-proposition à Ottawa dans le dossier de la formation de la main-d'uvre.

Un texte de Daniel Thibeault

Le document, dont Radio-Canada a obtenu copie, prévoit une entente de six ans et un droit de retrait avec pleine compensation pour les provinces qui le désirent.

Le Québec a déjà exprimé son intention de se retirer du programme et de négocier séparément avec Ottawa.

La contre-offre sera présentée au ministre fédéral responsable du dossier, Jason Kenney, par des représentants de l'Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick, et de la Colombie-Britannique.

Les provinces et territoires proposent trois scénarios de programme de formation de la main-d'uvre : un seul permettrait à Ottawa de créer la subvention à l'emploi. Le programme prévoit le versement de 15 000 $ aux Canadiens éligibles.

Cette somme devait initialement être partagée à parts égales entre le fédéral, les provinces et les employeurs. En décembre dernier, le ministre Kenney a accepté que son gouvernement couvre la portion des provinces.

Ottawa verse présentement 500 millions de dollars aux provinces et territoires pour financer les programmes de formation de la main-d'uvre, qui viennent à échéance le 31 mars.

En vertu de la proportion originelle, les provinces et territoires auraient vu 300 millions de dollars redirigés vers la subvention canadienne à l'emploi.

Dans leur contre-offre, les provinces et territoires exigent un plus grand droit de regard sur la façon dont les fonds sont redirigés.

Les employeurs devraient toujours contribuer à hauteur du tiers des couts de formation du programme, mais les contributions autres que monétaires seraient admissibles.

L'implantation du programme se ferait à partir du 1 octobre et s'échelonnerait sur une période de six ans.

Le programme serait évalué durant sa deuxième année d'existence. Les provinces auraient le pouvoir de faire des modifications qui seraient jugées nécessaires.

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