Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Yémen: un Allemand enlevé par des hommes de tribus ministère)

Yémen: un Allemand enlevé par des hommes de tribus ministère)

Un ressortissant allemand a été enlevé vendredi par une tribu à Sanaa, et il est détenu à l'est de la capitale, a annoncé dimanche à l'AFP un responsable du ministère yéménite des Affaires étrangères.

L'Allemand, un sexagénaire, a été enlevé par un membre d'une tribu qui cherche à faire pression sur le gouvernement pour obtenir la libération de ses deux fils, arrêtés par les autorités yéménites, a ajouté ce responsable sans autres précisions.

Il est détenu dans la région de Marib, une zone tribale à l'est de Sanaa.

Le ministre yéménite des Affaires étrangères Abou Bakr al-Qirbi a reçu dimanche un diplomate allemand basé à Sanaa, avec lequel il a évoqué "les efforts déployés par le ministère de l'Intérieur et les forces de sécurité" pour obtenir la libération de cet Allemand, selon l'agence officielle Saba.

Le ministre a "déploré de tels agissements qui portent atteinte à l'image du Yémen" et assuré que le gouvernement était déterminé à arrêter les ravisseurs et les traduire en justice, a ajouté l'agence.

A Berlin, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué qu'une "cellule de crise a été mise en place et tente de clarifier la situation, en contact étroit avec l'ambassade à Sanaa et les autorités yéménites".

Les enlèvements d'étrangers sont fréquents au Yémen et sont le plus souvent le fait de tribus fortement armées, voulant faire pression sur le gouvernement pour faire aboutir leurs revendications.

Ces otages sont le plus souvent libérés sains et saufs. Ainsi, un couple de Néerlandais pris en otage en juin 2013 avait été libéré en décembre, et indiqué qu'ils avaient été probablement détenus par des tribus.

Mais Al-Qaïda a récemment revendiqué des enlèvements d'étrangers, et détient notamment un enseignement sud-africain qu'il menace d'exécuter si une rançon n'est pas versée. Le réseau avait libéré le 10 janvier son épouse, enlevée en même temps que lui en mai 2013.

Al-Qaïda est également soupçonné de détenir deux diplomates, le vice-consul saoudien à Aden (sud) et un diplomate iranien.

mou-at/cnp

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.