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Wall Street décroche, entre craintes sur les émergents et résultats décevants

Wall Street décroche, entre craintes sur les émergents et résultats décevants

Wall Street repartait à la baisse à l'ouverture vendredi, ébranlée entre autres par les craintes d'une déflation en zone euro, les turbulences dans les marchés émergents et une salve de résultats décevants: le Dow Jones perdait 1,26% et le Nasdaq 0,91%.

Vers 14H45 GMT, le Dow Jones reculait de 199,02 points à 15.649,59 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 37,35 points à 4.085,78 points.

L'indice élargi S&P 500 cédait 1,05% (- 18,80 points) à 1.775,39 points.

La Bourse de New York avait pourtant réussi à rebondir temporairement jeudi, ragaillardie par l'annonce d'une croissance meilleure que prévu aux Etats-Unis: le Dow Jones avait gagné 0,70% à 15.848,61 points et le Nasdaq, dopé par l'envolée de Facebook, 1,77% à 4.123,12 points.

Une combinaison de facteurs participait vendredi matin au nouveau décrochage des indices.

"Les devises de plusieurs pays émergents continuent à s'affaiblir, montrant que la série de hausse des taux d'intérêt censés apporter un peu d'apaisement n'ont pas apporté de solution", remarquait Patrick O'Hare de Briefing.com.

A cela s'ajoute désormais la crainte d'une déflation en zone euro après la publication d'une inflation plus faible qu'escompté dans la région en janvier (+0,7% contre 0,8% en décembre).

Ces inquiétudes sont renforcées par le fait que les ventes au détail en Allemagne ont accusé un fort recul en décembre, soulignait Patrick O'Hare.

Quant aux Etats-Unis, les annonces de plusieurs grands noms de la cote ont pris de court les marchés, qu'il s'agisse d'un avertissement sur résultat du numéro un mondial de la distribution Wal-Mart ou du bénéfice bien inférieur aux attentes du géant du commerce en ligne Amazon.

Dans ce contexte l'annonce d'indicateurs plutôt positifs sur l'économie des Etats-Unis, comme l'accélération de l'inflation en décembre, ne suffisait pas à réconforter les investisseurs.

D'autant plus que les acteurs du marchés "prennent conscience que la stratégie de 'rebond après un recul' ne fonctionne plus aussi bien depuis début 2014 qu'au cours des cinq dernières années", remarquait Patrick O'Hare.

Signe de la fébrilité des opérateurs qui cherchent refuge auprès d'actifs jugés plus sûrs, le marché obligataire montait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,657% contre 2,693% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,603% contre 3,635% à la précédente clôture.

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