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Nouvelle vocation pour les terres de Rabaska : Lévis demande le statu quo

Nouvelle vocation pour les terres de Rabaska : Lévis demande le statu quo

Le maire de Lévis formule sa recommandation au gouvernement de Québec quant à la vocation à donner aux terres qui avaient été cédées à l'ancien projet Rabaska.

Le maire Gilles Lehouillier rencontrait jeudi l'ancien sous-ministre de l'Environnement, Gilles Vézina, qui a été mandaté par le gouvernement pour arriver à une entente avec les promoteurs de Rabaska dans le but de donner une autre vocation à ces terres.

Le gouvernement péquiste privilégie le retour d'un zonage agricole pour les terres du projet Rabaska.

L'administration Lehouillier souhaite quant à elle maintenir le statu quo. La Ville espère toujours que ces terres situées entre la route 132 et l'autoroute 20 puissent un jour accueillir un projet industriel d'envergure.

Le maire de Lévis souligne que dans l'entente signée en 2007 avec l'Union des producteurs agricoles, Rabaska s'était engagée à ce que 80 hectares, soit la moitié des terres ciblées, conservent la vocation agricole. Le maire Lehouillier affirme que cette entente est toujours valide.

Il souligne par ailleurs que le statu quo fait consensus, notamment dans le milieu des affaires à Lévis qui souhaite que ce territoire demeure une zone industrialo-portuaire.

Rappelons que le gouvernement Marois a confirmé cet automne que le projet de terminal méthanier Rabaska était officiellement abandonné. Québec a refusé de prolonger le bail des promoteurs de Rabaska sur les terrains du fleuve.

Les terres avaient été cédées par décret au promoteur en 2007.

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