Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'évacuation des armes chimiques syriennes doit "s'accélérer" (OIAC)

L'évacuation des armes chimiques syriennes doit "s'accélérer" (OIAC)

Le rythme de l'évacuation des armes chimiques hors du territoire syrien doit s'accélérer, a soutenu vendredi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, alors que moins de 5% des armes les plus dangereuses ont jusqu'à maintenant été évacuées.

"La nécessité d'accélérer le rythme de ce processus est évidente", a soutenu le directeur-général Ahmet Uzumcu lors d'une réunion jeudi du Conseil exécutif de l'OIAC, cité dans un communiqué publié vendredi.

"Il faut trouver des moyens d'assurer la continuité et la prévisibilité des transports", a ajouté la même source.

Seuls deux chargements d'agents chimiques ont quitté la Syrie, les 7 et 27 janvier, via le port de Lattaquié pour être détruits en mer. Selon Washington, cela représente environ 4% de ce qui aurait dû être évacué au 31 décembre.

Selon le plan de destruction des armes chimiques syriennes approuvé par l'ONU, la Syrie devait avoir évacué à cette date les 700 tonnes d'agents chimiques les plus dangereux déclarés par Damas, notamment ceux intervenant dans la composition du gaz moutarde et du gaz sarin.

La Syrie doit en outre, selon ce même plan, avoir évacué au 5 février 500 tonnes supplémentaires d'agents chimiques dits de "catégorie 2".

Le plan de désarmement chimique de la Syrie approuvé par l'ONU prévoit que la totalité de l'arsenal chimique syrien soit détruite au 30 juin 2014.

ndy/cjo/abk

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.