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Le régime syrien ne fera "aucune concession" dans les négociations à Genève (ministre)

Le régime syrien ne fera "aucune concession" dans les négociations à Genève (ministre)

Le régime syrien ne fera "aucune concession" dans les négociations qui se déroulent à Genève avec l'opposition sous l'égide de l'ONU, a prévenu vendredi le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, au dernier jour du premier round de pourparlers.

"Dans les prochains jours, il y aura un nouveau round en principe, mais ni dans ce round, ni dans le prochain, ils (les adversaires du régime) ne pourront obtenir de la délégation syrienne aucune concession", a lancé le ministre qui s'adressait à des manifestants pro-régime rassemblés devant le siège de l'ONU à Genève.

"Israël n'a pu obtenir aucune concession (du régime) pendant un demi-siècle, le terrorisme n'a pu obtenir aucune concession au cours des trois dernières années, la Turquie, le Qatar, l'Arabie Saoudite, la Jordanie et les comploteurs au Liban n'ont pu obtenir aucune concession par la force", a ajouté le ministre.

"Ils n'obtiendront pas par la politique ce qu'ils n'ont pu obtenir par la force", a-t-il martelé sous les applaudissements de la foule.

Le ministre syrien faisait référence aux pays et parties appuyant la rébellion armée qui tente depuis près de trois ans de renverser le régime de Bachar al-Assad.

Il fait partie de la délégation gouvernementale qui quittera vendredi Genève après une semaine de pourparlers avec la Coalition de l'opposition, par le truchement du médiateur international Lakhdar Brahimi.

M. Brahimi, qui doit tirer les leçons de ce premier round en début d'après-midi, avait répété à plusieurs reprises qu'il n'y avait pas eu de réelle percée dans les discussions entre les deux camps, que ce soit concernant la question cruciale de la transition politique ou sur la question de l'humanitaire en Syrie, pays ravagé par une guerre qui a fait plus de 130.000 morts.

Durant les pourparlers, près de 1.900 personnes sont mortes dans les violences, selon une ONG.

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