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La Centrafrique depuis le départ de Michel Djotodia

La Centrafrique depuis le départ de Michel Djotodia

Rappel des événements en Centrafrique depuis la démission de Michel Djotodia, le 10 janvier.

--JANVIER 2014--

- 10: Le président Djotodia, accusé par la communauté internationale de passivité face aux violences interreligieuses dans son pays, démissionne à N'Djamena sous la pression des dirigeants d'Afrique centrale. Son Premier ministre Nicolas Tiangaye démissionne également.

La Centrafrique a plongé dans le chaos depuis mars 2013, lorsqu'une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka, dirigée par M. Djotodia, a renversé le président François Bozizé.

Les exactions pendant des mois sur une population majoritairement chrétienne ont entraîné un cycle de tueries interreligieuses (plus de 1.000 morts depuis début décembre).

- 11: Fuyant les violences et un climat de haine, les étrangers - Tchadiens surtout, mais aussi Ouest-Africains - continuent de quitter le pays en masse.

- 16: Tous les éléments sont réunis pour un génocide, affirme l'ONU.

- 20: La maire de Bangui, Catherine Samba Panza, est élue présidente de transition par le Parlement. Elle lance un "appel vibrant" aux miliciens chrétiens et combattants musulmans à déposer les armes.

- 25: André Nzapayeké est nommé Premier ministre, dans un contexte tendu de pillages et de violences à Bangui. Le 27, il forme son gouvernement de transition, composé notamment de proches de l'ex-rébellion Séléka et des milices chrétiennes.

- 27-28: A Bangui, les deux principaux camps de cantonnement d'ex-rebelles Séléka sont évacués et les combattants regroupés dans un camp à la sortie nord de la ville. De nombreux combattants ont toutefois préféré fuir la capitale.

- 28: L'ONU donne son feu vert à l'engagement d'une force européenne de 500 soldats pour épauler les 1.600 militaires français et les 5.500 soldats de la force africaine Misca.

- 30: La crise humanitaire s'est encore aggravée avec un regain de violences dans l'intérieur du pays où "la population est terrorisée", déclare Médecins sans frontières (MSF). Il y a 900.000 déplacés dans le pays, soit plus de 20% de la population, selon MSF.

- 31: La Croix-Rouge souligne un "niveau de violences sans précédent" depuis début janvier à Bangui.

La Misca lance, avec un appui aérien des forces françaises, une opération sur Sibut, à 180 km au nord de Bangui, où des combattants de l'ex-rébellion Séleka se sont regroupés en nombre. La présidente dénonce "l'irruption" de groupes armés à Sibut "avec des velléités de sécession".

--FEVRIER--

- 1er: La force africaine, appuyée par des soldats français, annonce avoir repris pacifiquement le contrôle de Sibut aux ex-rebelles Séléka.

Réunion à Addis Abeba des dirigeants africains et des représentants de la communauté internationale pour lever des fonds en faveur de la Misca.

acm/mc/jmc

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