Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Tunisie: la Banque centrale "optimiste" pour l'économie après le prêt du FMI

Tunisie: la Banque centrale "optimiste" pour l'économie après le prêt du FMI

La Banque centrale tunisienne a exprimé jeudi son "optimisme" après le déblocage d'un prêt de 506 millions de dollars par le FMI grâce à l'adoption de la Constitution et de la formation d'un gouvernement, laissant espérer une sortie de crise.

La Banque a exprimé "son optimisme concernant la progression du processus politique et ses retombées positives sur l'amélioration de la visibilité pour les investisseurs et les institutions de financement (...) surtout après l'annonce du Conseil d'Administration du Fonds monétaire international (FMI)".

Elle a cependant aussi souligné l'"importance" des enjeux pour la période future et qui portent, surtout, sur l'accélération du rythme de la croissance, les créations d'emploi et le développement intégré".

La Banque centrale milite dès lors pour des "réformes économiques et financières nécessaires et urgentes afin de ramener l'économie nationale sur un sentier de croissance forte".

La Tunisie, déstabilisée par six mois de crise politique après l'assassinat de l'opposant Mohamed Brahmi en juillet, vient d'adopter sa nouvelle Constitution, trois ans après la révolution de janvier 2011.

Un gouvernement d'indépendants a aussi pris ses fonctions mercredi pour conduire la Tunisie vers des élections en 2014.

Grâce à ces avancées, le FMI a annoncé mercredi avoir débloqué 506 millions de dollars de prêts en faveur de la Tunisie après plusieurs mois de retard lié à l'instabilité politique.

L'économie tunisienne est restée largement anémique depuis la révolution, les difficultés institutionnelles, les conflits sociaux et l'essor d'une mouvance jihadiste ayant plombé les investissements et bloqué des réformes de fond réclamées par les institutions financières internationales.

Ainsi la Banque mondiale ne table que sur une croissance de 3% en 2014, un rythme insuffisant pour réduire réellement le chômage endémique qui mine la Tunisie et qui était au coeur de la révolution de 2011.

alf/kl/feb

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.