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Québec aimerait avoir un droit de regard sur le Fonds de solidarité

Québec aimerait avoir un droit de regard sur le Fonds de solidarité

Le ministre des Relations internationales et responsable de la métropole, Jean-François Lisée, estime que Québec devrait avoir un droit de regard sur la gouvernance du Fonds de solidarité de la FTQ.

Selon M. Lisée, la nécessité de réformer la gouvernance du Fonds est un fait acquis par toutes les parties concernées.

La question, selon lui, est de savoir quand et comment cette gouvernance, qui a été sévèrement mise en doute à la suite de nombreux témoignages embarrassants devant la Commission Charbonneau, sera réformée.

Une chose est toutefois déjà claire, selon Jean-François Lisée : cette réforme devra aller vers une plus grande indépendance du Fonds face à la FTQ.

Lorsqu'interrogé spécifiquement sur la possibilité que le gouvernement du Québec se donne un droit de regard sur cette gouvernance, le ministre a répondu sans hésiter : « c'est sûr, c'est certain ».

M. Lisée s'exprimait à la place de la première ministre Pauline Marois, jeudi à Montréal, après que celle-ci eut refusé de s'adresser aux médias à l'issue de son allocution devant les convives invités par le Conseil des relations internationales de Montréal.

Dans un discours de 30 minutes, Mme Marois n'a discuté que d'économie, faisant la promotion des politiques de son gouvernement en telle matière.

La première ministre s'est dite convaincue de voir en l'année 2014 « le point de départ de la relance économique mondiale ».

Elle a ajouté que, selon elle, « le Québec est prêt pour la relance mondiale » en raison, justement, des initiatives économiques de son administration.

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