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L'Iran doit jouer un rôle dans une solution au conflit en Syrie, préconisent les "Anciens"

L'Iran doit jouer un rôle dans une solution au conflit en Syrie, préconisent les "Anciens"

L'Iran doit jouer un rôle dans la recherche d'une solution au conflit en Syrie, a estimé jeudi le groupe international des "Anciens" (The Elders), emmené par l'ex-secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, à l'issue d'une visite de trois jours à Téhéran.

"Nous sommes très encouragés par les conversations franches que nous avons eues avec nos hôtes. Nous sommes convaincus que l'Iran peut être un facteur-clé pour la stabilité et le devenir de la région, grâce à son rôle historique et sa capacité à influencer les autres", a déclaré Kofi Annan.

"Nous pensons que l'Iran doit être partie prenante dans la solution au conflit syrien", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Téhéran, principal allié régional du régime de Bachar al-Assad, est accusé, malgré ses démentis, de fournir un soutien militaire et financier à Damas.

L'Iran a été exclu de la conférence de Genève II sur la Syrie, car le pays a refusé d'accepter ouvertement le principe d'une transition politique à Damas associant des représentants du régime et de l'opposition.

"Nous partageons avec nos hôtes iraniens une profonde préoccupation à propos de la situation tragique en Syrie. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour mettre fin au cauchemar que vivent les Syriens, hommes, femmes et enfants", a encore déclaré Kofi Annan.

La délégation, constituée outre Kofi Annan, des anciens présidents finlandais Martti Ahtisaari et mexicain Ernesto Zedillo et de l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, a notamment rencontré lors de cette visite le président iranien Hassan Rohani, l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani et le président du parlement Ali Larijani.

Le groupe s'est dit "encouragé par le nouvel état d'esprit en Iran d'ouverture et de dialogue avec le monde extérieur".

Les "Anciens" ont aussi appelé à trouver un accord global sur le programme nucléaire iranien controversé, après l'accord historique signé en novembre par Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne).

"Si le monde échoue, c'est non seulement le peuple iranien qui en souffrira mais aussi la stabilité de la région", a averti Martti Ahtisaari.

Le groupe des "Anciens", dont les bureaux se trouvent à Londres, réunit 12 personnalités de différents pays oeuvrant pour le règlement des conflits dans le monde, dont Lakhdar Brahimi, médiateur de l'ONU pour le conflit syrien, qui mène les discussions à Genève entre régime et opposition.

alm/dh/jeb

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