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La Maison Blanche s'en prend à la Chine sur la liberté de la presse

La Maison Blanche s'en prend à la Chine sur la liberté de la presse

La Maison Blanche a durement critiqué jeudi la Chine pour les "restrictions" qu'elle impose à la liberté de la presse, en particulier aux journalistes étrangers.

Evoquant le cas d'un journaliste du New York Times ayant dû quitter la Chine jeudi faute de renouvellement de son visa, le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, a estimé dans un communiqué que les mesures des autorités chinoises "ne respectaient pas la liberté de la presse, et contrastent fortement avec le traitement des journalistes étrangers (...) par les Etats-Unis".

Austin Ramzy, un journaliste du New York Times, a quitté jeudi la Chine après que les autorités ne lui ont pas délivré de visa, illustrant les pressions exercées par Pékin sur la presse étrangère.

Cette affaire intervient alors que le régime communiste est accusé de représailles visant des médias occidentaux, comme l'agence américaine Bloomberg ou le New York Times, qui ont publié des enquêtes sur les immenses fortunes de proches des dirigeants chinois.

M. Ramzy est le second correspondant du New York Times à être obligé de quitter la Chine en 13 mois pour un visa non accordé.

"Les Etats-Unis sont profondément inquiets que des journalistes étrangers en Chine continuent de subir des restrictions qui les empêchent de faire leur travail, dont de longs retards dans le traitement des visas de journalistes, des restrictions de voyage vers certains endroits classés +sensibles+ par les autorités, et parfois, des violences de la part des autorités locales", a indiqué M. Carney.

Revenant sur le cas de M. Ramzy, le porte-parole de l'exécutif américain a affirmé que les Etats-Unis avaient "communiqué de nombreuses fois leurs préoccupations au plus haut niveau de l'Etat chinois sur le traitement des journalistes et des organisations de presse". Et "nous allons continuer à le faire", a-t-il ajouté.

"Nos deux pays devraient augmenter les échanges médiatiques, pour améliorer la compréhension et la confiance mutuelles, ne pas restreindre la capacité des journalistes à faire leur travail", a insisté M. Carney, en appelant aussi Pékin à "cesser de bloquer des sites internet de médias américains".

tq/are

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