Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Attentat de Volgograd : arrestations de deux complices présumés

Attentat de Volgograd : arrestations de deux complices présumés

L'agence russe de lutte contre le terrorisme dit avoir identifié les deux kamikazes qui ont frappé la ville de Volgograd, dans le sud du pays, et annoncé l'arrestation de deux suspects présumés.

Les attaques perpétrées contre une gare ferroviaire et un trolleybus de Volgograd avaient fait 34 morts et plusieurs blessés à la fin du mois de décembre, rehaussant les craintes de sécurité avant l'ouverture des Jeux d'hiver de Sotchi, la semaine prochaine.

Les deux kamikazes présumés, Asker Samedov et Suleiman Magomedov, étaient apparemment membres d'un groupe terroriste établi au Daguestan, selon le Comité national de lutte contre le terrorisme.

Deux frères, Magomednabi et Tagir Batirov, ont été interpellés mercredi au Daguestan et sont soupçonnés de complicité en lien avec cet attentat.

Le Daguestan est une république à majorité musulmane qui est devenue le centre d'une insurrection islamique.

Les deux frères auraient aidé les kamikazes à se rendre à Volgograd, à environ 650 kilomètres au nord.

Les enquêteurs tentent toujours de déterminer qui a orchestré l'attaque. Un groupe islamique djihadiste du Daguestan a récemment mis en ligne une vidéo qui montre apparemment les deux kamikazes, avant l'attentat de Volgograd, et menace de frapper les Jeux de Sotchi, qui se dérouleront du 7 au 23 février.

Les deux hommes sont uniquement identifiés comme étant Suleiman et Abdurakham. On ne possède aucune confirmation que le Suleiman, vu dans la vidéo, est le même que celui mentionné par l'agence russe, ni que les deux hommes soient les kamikazes.

La vidéo a été publiée par Vilayat Dagestan, une composante de l'Émirat du Caucase, un groupe de coordination des militants qui cherchent à fonder un état islamique indépendant dans le Nord-Caucase russe. La région volatile, qui est composée d'une mosaïque de républiques ethniques, se trouve tout juste à l'est de Sotchi.

Doku Oumarov, le chef de guerre tchétchène qui dirige l'Émirat, a ordonné la fin des attaques contre les cibles civiles en 2012. Il a suspendu cet ordre en juillet pour inciter ses fidèles à frapper les Jeux de Sotchi, qu'il qualifie de « danses sataniques sur les ossements de nos ancêtres ».

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.