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Une grève à ExpoCité aurait pu coûter près de 2 millions $

Une grève à ExpoCité aurait pu coûter près de 2 millions $

« Le bon sens a prévalu. » Le maire Régis Labeaume se réjouissait jeudi de la suspension du vote de grève des employés occasionnels d'ExpoCité et du Palais Montcalm.

Le débrayage des quelque 130 syndiqués n'aurait pas juste perturbé le Tournoi international de hockey pee-wee, a tenu à préciser le maire. Les Remparts, l'Expo Habitat, le Salon de l'auto, le Salon Chasse et pêche et les concerts au Palais Montcalm, entre autres, auraient pu également être touchés.

Il assure en même temps que le plan d'action de la Ville était prêt pour éviter que les événements ne soient dérangés. « L'objectif, c'était de faire en sorte qu'il n'y ait aucun événement non seulement qui n'ait pas lieu, mais qui soit perturbé d'une façon ou d'une autre », a indiqué le maire.

Selon Régis Labeaume, la Ville n'a pas réagi à la dernière minute hier, en proposant de reprendre les négociations pour éviter le scénario catastrophe. « Il y avait eu une entente verbale il y a deux semaines », soutient-il. Mardi après-midi, la Ville a soumis six dates au syndicat pour des rencontres de négociation.

Les pourparlers devront être productifs puisqu'on est loin d'une entente, selon le maire. « Y'a rien de réglé. Tout est à faire. »

Il en a profité pour relancer une invitation à la négociation aux cols blancs qui ont quitté abruptement la table de négociations mardi, après seulement 15 minutes.

« Le syndicat des cols blancs doit négocier, doit s'asseoir avec nous parce que s'il ne négocie pas, nous, éventuellement, on aura des décisions financières à prendre. Et je ne suis pas sûr que les employés vont être bien fiers de leur syndicat s'il ne s'est pas assis à la table avec la Ville », dit le maire.

Soupir de soulagement au Tournoi pee-wee

Les organisateurs du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec respirent mieux eux aussi au lendemain de la suspension du vote de grève.

« Tout le monde est soulagé, tous les partenaires, les gens de la Ville, les joueurs, les parents, les accompagnateurs, puis nous aussi. Ça fait 11 mois qu'on travaille sur l'événement », souligne Patrick Dom, le directeur général du Tournoi.

« Faut pas oublier que ces gens-là, ces employés-là, on les côtoie à longueur d'année, ce sont des amis. Je pense qu'il n'y a personne qui souhaitait ça », ajoute-t-il.

Dès qu'ils en ont été informés, Patrick Dom et son équipe ont commencé à faire le tour de leurs partenaires pour leur faire part de la bonne nouvelle.

« C'est la meilleure chose qui ne pouvait pas arriver pour nous et surtout pour les 2300 jeunes qui vont être ici. C'est le rêve d'une vie de jouer au Tournoi pee-wee », indique-t-il. L'organisation était tout de même prête à faire face à toute éventualité. « C'est sûr qu'on avait des plans A, B, C de remplacement, au cas où. »

Le coup d'envoi du 55e Tournoi international de hockey pee-wee de Québec sera donné le 12 février.

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