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Iran: des inspecteurs de l'AIEA ont visité la mine d'uranium de Gachin (porte-parole)

Iran: des inspecteurs de l'AIEA ont visité la mine d'uranium de Gachin (porte-parole)

Trois inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont visité mercredi la mine d'uranium de Gachin (sud), a annoncé un responsable iranien cité par l'agence de presse Mehr.

"Les trois inspecteurs ont commencé leur visite de la mine de Gachin", avait déclaré à la mi-journée Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA).

"Les inspecteurs ont déclaré leur satisfaction après avoir visité les différentes parties de la mine de Gachin (...) la visite a duré plus de 5 heures", a affirmé de son côté Mohammad Amiri, un responsable de l'OIEA, cité par l'agence Irna.

Ils devaient quitter l'Iran dans la soirée. Aucune autre précision n'a été donnée sur leur visite à Gachin qui n'a pas été autorisée à la presse.

La visite de cette mine, qui n'a plus été inspectée depuis 2005, intervient dans le cadre d'un accord conclu le 11 novembre entre Téhéran et l'AIEA pour permettre à l'agence de s'assurer de la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire controversé de l'Iran.

Dans le cadre de la première phase de l'accord, l'AIEA a pu visiter en décembre l'usine de production d'eau lourde d'Arak (centre), près du réacteur à eau lourde que l'Iran envisage de mettre en route vers la fin 2014.

Ce réacteur est au coeur des préoccupations des grandes puissances, car il offrirait à l'Iran, malgré ses dénégations, la possibilité d'extraire du plutonium qui pourrait être retraité et utilisé pour la construction d'une bombe atomique.

M. Kamalvandi avait déclaré auparavant que "des négociations entre l'Iran et l'AIEA auraient lieu le 8 février sur la mise en oeuvre de la deuxième phase" de l'accord.

Ces discussions avec l'AIEA ont lieu en parallèle de celles avec les grandes puissances, qui ont abouti fin novembre à Genève à un accord visant à geler pour six mois les activités nucléaires sensibles de Téhéran en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales.

sgh/feb

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