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Irak: les forces gouvernementales reprennent aux insurgés des zones d'Al-Anbar

Irak: les forces gouvernementales reprennent aux insurgés des zones d'Al-Anbar

Les forces gouvernementales ont repris aux insurgés mercredi des zones clés de la province d'Al-Anbar frontalière de la Syrie, qui échappent au contrôle des autorités depuis plusieurs semaines.

Les forces de sécurité soutenues par des combattants tribaux ont repris mercredi Albou-Farraj, à la périphérie nord de Ramadi, chef-lieu de la province en partie contrôlé par des insurgés et situé à une centaine de km à l'ouest de Bagdad, ainsi qu'un secteur à la lisière de Fallouja, une ville qui échappe entièrement au contrôle des autorités, ont indiqué des responsables.

"Les forces de sécurité ont pris le contrôle d'Albou-Farraj", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Mohammed al-Askari, selon qui cette zone est "une base importante" pour les insurgés, notamment ceux de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda).

En outre, des sources officielles ont fait état de la reprise par les forces gouvernementales du secteur de Nasaf, à la périphérie ouest de Fallouja, à 60 km à l'ouest de Bagdad.

Les combats entre forces gouvernementales et insurgés dans cette province ajoutés aux violences qui ne connaissent pas de répit en Irak ont fait plus de 850 morts depuis début janvier.

Lundi, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils envisageaient de vendre à l'Irak 24 hélicoptères d'attaque Apache pour 4,8 milliards de dollars pour aider le pays à combattre l'insurrection, alors que les forces gouvernementales tentent de reprendre à des insurgés des secteurs de la province d'Al-Anbar, majoritairement sunnite.

Des diplomates, dont le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, ont appelé les autorités à oeuvrer en faveur d'une réconciliation nationale, les insurgés étant enhardis par le mécontentement de la minorité sunnite qui s'estime discriminée par le gouvernement dominé par les chiites.

Selon l'ONU, plus de 140.000 personnes ont fui les combats dans cette province limitrophe de la Syrie où la guerre a contribué à faire ressurgir Al-Qaïda en Irak. Il s'agit du plus vaste déplacement de population en cinq ans dans le pays.

bur-psr/feb/sw

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