Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Grippe aviaire: troisième décès à Hong Kong

Grippe aviaire: troisième décès à Hong Kong

Hong Kong a annoncé mercredi un troisième décès lié à la grippe aviaire H7N9, celui d'un homme âgé qui avait séjourné en Chine peu auparavant, au lendemain de l'abattage massif de volaille vivante chinoise.

Un homme de 75 ans qui s'était rendu dans la ville de Shenzhen (sud), est mort mercredi matin, a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère de la Santé, confirmant une information de presse, sans plus de précision.

Les craintes d'une épidémie dans la mégapole traumatisée par la crise du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2003 se sont ravivées après la mort récente de deux hommes, porteurs de la souche H7N9, après un séjour en Chine.

Un homme de 80 ans est décédé le 26 décembre après un séjour également à Shenzhen, juste de l'autre côté de la frontière entre la Chine et la région administrative spéciale (RAS) qui bénéficie d'un statut de semi-autonomie depuis 1997.

Un autre homme, âgé de 65 ans, est mort le 14 janvier dans les mêmes circonstances.

Mardi, 20.000 poulets ont été abattus après la découverte d'un foyer de grippe aviaire parmi des volailles importées de Chine populaire.

Le marché de Cheung Sha Wan, unique marché de volaille en gros à Hong Kong, sera fermé pendant 21 jours pour désinfection.

La Chine est confrontée depuis l'hiver 2013 à des contaminations par le virus H7N9 ayant touché 110 personnes et fait 22 morts, selon un décompte de l'AFP.

Les virus de la grippe aviaire de sous-type H5, H7 et H9 existent depuis longtemps chez les oiseaux et peuvent provoquer des infections chez les humains, le plus souvent par contact direct avec des volailles d'élevage contaminées.

Les virus de sous-type H7 circulent normalement chez les oiseaux et avaient largement épargné l'homme jusqu'à l'apparition du virus H7N9 l'an dernier en Chine où sa propagation semble avoir été favorisée par les marchés aux volailles vivantes.

Les scientifiques redoutent qu'une mutation d'une des souches virales de la grippe aviaire favorise des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

at/lm/jom/sm/gab/ros

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.