L'ex-candidate à la mairie de Laval Claire Lebel a entamé les démarches pour dissoudre son parti, Option Laval.
Celle qui a terminé troisième lors de l'élection du 3 novembre dernier affirme ne « plus voir de solutions » pour remettre à flot son parti, qui traîne une dette d'environ 40 000 $.
Tous les créanciers du parti ont été payés, affirme Mme Lebel, sauf deux d'entre eux, avec qui des négociations sont en cours. Mais ces dépenses ont été payées à même une marge de crédit, qu'il faut maintenant rembourser.
Rappelons que Mme Lebel a obtenu 12,4 % des voix, ce qui est en dessous du seuil minimal requis par la loi, fixé à 15 % des votes, pour obtenir le remboursement des dépenses électorales.
« La marge de crédit est plafonnée. Il faut regarder ce qu'on peut faire, mais c'est sûr que c'est de l'argent perdu », dit Mme Lebel.
Démotivation de l'équipe
Outre les problèmes financiers, le désintéressement des anciens candidats d'Option Laval se fait sentir, affirme Mme Lebel.
« C'était beaucoup des jeunes candidats qu'on avait recrutés, et sur le tard. Ces gens-là, maintenant, je ne sens pas qu'ils ont le goût de continuer dans une équipe », dit-elle.
Selon Mme Lebel, certains des membres les plus impliqués pendant la campagne ont subi des pressions de leurs milieux pour ne plus faire de politique.
« J'ai l'impression que le parti était rendu un boulet pour beaucoup de personnes », affirme-t-elle.
Toujours intéressée par la politique
Malgré « l'amertume » et la « déception » qu'elle dit ressentir, Claire Lebel ne met pas une croix sur la vie politique.
Surtout intéressée par le provincial et le municipal, elle souhaite tout d'abord « fermer les livres » de son propre parti avant d'entamer des discussions avec d'autres formations politiques.