Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Yahoo: la baisse des revenus s'est poursuivie en 2013

Yahoo: la baisse des revenus s'est poursuivie en 2013

La patronne de Yahoo, Marissa Mayer, n'a toujours pas réussi sa mission visant à relancer la croissance du groupe internet américain, dont le chiffre d'affaires et les recettes publicitaires ont continué de reculer l'an dernier.

Selon des résultats publiés mardi, le chiffre d'affaires du groupe a baissé de 6% tant sur l'ensemble de l'année 2013 qu'au quatrième trimestre, à respectivement 5 milliards et 1,3 milliard de dollars.

Les montants hors revenus reversés à des partenaires (ex-TAC), qui font référence pour les analystes, sont tout juste en ligne avec leurs attentes et baissent de respectivement 1% et 2%.

Yahoo a certes réussi à accroître de 3% au dernier trimestre le nombre de clics payants sur des publicités publiées sur ses sites, mais cela n'a pas suffi à compenser une baisse de 7% du prix moyen par clic.

La société spécialisée comScore a d'ailleurs calculé que le groupe avait cédé l'an dernier au réseau social Facebook sa place de numéro deux mondial de la publicité en ligne, derrière le poids lourd du marché Google.

Le bénéfice net annuel a baissé de 65% à 1,4 milliard de dollars, mais il avait été dopé en 2012 par de grosses recettes exceptionnelles liées à la cession d'un paquet d'actions du géant chinois de la distribution en ligne Alibaba.

Marissa Mayer s'est dite dans le communiqué "encouragée par la performance de Yahoo au quatrième trimestre et sur l'ensemble de 2013".

Depuis son arrivée aux commandes à l'été 2012, Marissa Mayer a multiplié les achats de startups afin de recruter des "talents" pour Yahoo, a modernisé avec plus ou moins de succès certains produits phares du groupe comme sa page d'accueil ou son service de messagerie, et mis l'accent sur les contenus avec des recrutements de journalistes vedette et l'annonce récente du lancement de magazines en ligne dédiés à la cuisine ou aux technologies.

Certains analystes commencent toutefois à envisager la fin de la lune de miel, voyant un signe avant-coureur dans le départ annoncé il y a une dizaine de jours du numéro deux du groupe, le directeur d'exploitation Henrique de Castro, qui avait été embauché juste après Marissa Mayer en octobre 2012. Son départ aurait justement été provoqué selon les médias par l'absence de redressement dans les résultats publicitaires du groupe.

soe/ved/bdx

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.