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Valérie Trierweiler, plus à l'aise dans l'humanitaire qu'en première dame

Valérie Trierweiler, plus à l'aise dans l'humanitaire qu'en première dame

Souvent jugée mal à l'aise comme première dame, Valérie Trierweiler a investi à fond son rôle d'ambassadrice d'une cause humanitaire pour sa première sortie depuis sa séparation d'avec le président français François Hollande, suggérant ce que pourrait être désormais sa vie publique.

Son apparition a été largement médiatisée en Inde, suscitant la cohue à l'aéroport ou dans un hôpital de Bombay, et mardi l'ex-première dame apparaissait à la une de nombreux journaux indiens.

Le Times of India l'affiche en train de goûter une pâte nutritionnelle dans un centre pour enfants au coeur d'un bidonville de la mégapole indienne visité lundi, et reprenait ses mots prononcés en conférence de presse : "Je vais bien".

Mardi, Mme Trierweiler a rencontré quelques journalistes de la presse française qui avaient fait le déplacement pour une discussion informelle au cours de laquelle, selon ces médias, l'ex-compagne de François Hollande a confirmé que ses rapports avec le chef de l'Etat étaient "bons", come l'avait affirmé à l'AFP son chef de cabinet dimanche.

Les circonstances de sa visite semblent ne pas avoir parasité l'objectif de sa venue, à savoir le soutien à l'ONG Action contre la faim (ACF) et au lancement d'une nouvelle fondation en Inde sur cette thématique.

"Elle nous a beaucoup apporté et s'est engagée à continuer à nous soutenir le mieux possible dans le combat contre la faim et la malnutrition", a souligné le président de cette fondation, Ashwini Kakkar, lors de la conférence de presse.

"C'est un grand plus pour nous qui doit être noté", a-t-il ajouté.

Si elle avait eu du mal à prendre ses marques aux côtés de François Hollande, comme en témoigne ce tweet dans lequel elle avait soutenu en juin 2012 le rival de Ségolène Royal aux législatives, elle s'est peu à peu installée dans son action humanitaire.

Elle est ainsi engagée dans la lutte contre l'enfance maltraitée et est devenue ambassadrice de la Fondation France Libertés de Danielle Mitterrand.

Le temps lui a manqué pour installer ses combats dans la durée, comme a pu le faire Mme Mitterrand, mais elle a déjà annoncé qu'elle poursuivrait ces engagements humanitaires.

Et en Inde, son unique tweet a été lundi pour évoquer son engagement aux côtés d'ACF dans la lutte contre la malnutrition.

"Pour rien au monde je n'aurais failli à cet engagement", a-t-elle d'ailleurs déclaré, en relation avec les circonstances de son déplacement.

"Je vais continuer ce combat", a-t-elle aussi indiqué.

Ses difficultés pour se glisser dans l'habit de première dame trouvent écho dans ce qu'expliquait Cécilia Attias, ex-épouse de Nicolas Sarkozy qui n'aura endossé que cinq mois ce rôle mais en a également éprouvé toutes les difficultés.

"La première dame, on lui prête beaucoup, c'est un rôle ambigu, il faut savoir raison garder", expliquait-elle au Monde magazine en juin 2012.

"Le bilan, je ne sais pas si c'est à moi de le faire, ou à vous", a dit de son côté Mme Trierweiler lundi.

Pour l'ancienne compagne de François Hollande, ses engagements humanitaires vont cependant devoir être conciliables avec son exercice professionnel de journaliste à Paris Match, où elle avait dû se mettre en retrait de la rubrique politique.

"Pour justifier ce choix de demeurer journaliste, elle a toujours expliqué qu'elle voulait conserver au maximum son indépendance financière", avait rappelé récemment Me Frédérique Giffard, qui a été son avocate avant d'être désavouée récemment.

ef/sm/jh

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