Un affrontement se dessine entre les enseignants du Nouveau-Brunswick et le gouvernement, en ce qui a trait aux changements au régime de pension. Le ministre des Finances, Blaine Higgs, et les enseignants ne s'entendent pas sur les modifications à apporter.
Le ministre des Finances soutient que le régime actuel coûte trop cher à la province. Il croit également que la portion financée par les contribuables est trop élevée.
Les enseignants refusent toutefois la réforme que veut imposer le gouvernement Alward. Ils craignent également le modèle à risques partagés, qui pourrait, selon eux, leur faire perdre des bénéfices et les obliger à travailler plus longtemps. S'ils sont d'accord pour apporter des modifications, ils demandent de conserver le régime actuel et de le capitaliser à 100 %.
Selon les enseignants, la contribution du gouvernement est élevée, parce que la province ne finançait rien avant les années 90. Il s'agit, selon eux, d'un simple rattrapage de la part de la province.
Le ministre des Finances réfute cette affirmation.