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Pas de journalisme politique mais davantage d'humanitaire pour Valérie Trierweiler

Pas de journalisme politique mais davantage d'humanitaire pour Valérie Trierweiler

Valérie Trierweiler, en Inde pour sa première sortie depuis sa séparation d'avec le président français François Hollande, a confié mardi ne pas vouloir revenir au journalisme politique mais désirer s'investir davantage dans des causes humanitaires.

En hauts talons et chemisier blanc, Valérie Trierweiler a arpenté mardi pendant plus d'une heure un bidonville de Bombay, semblant goûter les bains de foule, les photos avec les enfants, tout en livrant des sentiments plus personnels.

Pour ses premières confidences sur son avenir depuis son arrivée dimanche soir, l'ex-compagne du président Hollande, chroniqueuse littéraire à l'hebdomadaire Paris Match, assure vouloir poursuivre le journalisme: "Je continue, mais je n'ai pas de projet, c'est trop tôt", dit-elle à l'AFP.

En revanche, elle ne se voit pas redevenir journaliste politique, ce qu'elle a longtemps été: "Je n'en ai pas envie et ce serait trop compliqué".

En Inde, dans le cadre d'un voyage de soutien à l'ONG Action contre la faim, elle s'est dite heureuse d'être à Bombay, où elle serait volontiers restée.

"Je suis très heureuse ici, ils me forcent à partir mais je n'ai pas du tout envie de partir", a-t-elle déclaré.

"Je n'ai pas besoin de me changer l'esprit", a ajouté Mme Trierweiler, accompagnée pendant ce séjour par l'actrice Charlotte Valandrey.

"Ca me fait plaisir de rencontrer des gens différents, qui ont besoin d'aide, et avec ACF on est là pour essayer de les aider avec ce programme alimentaire", souligne-t-elle.

Interrogée sur son souhait de prolonger ses engagements humanitaires, elle répond: "Oui, et plus particulièrement en direction des enfants démunis".

Au cours de ses 20 mois comme première dame, elle s'est également engagée dans la lutte contre l'enfance maltraitée et est devenue ambassadrice de la Fondation France Libertés de Danielle Mitterrand, qui fut l'épouse du président François Mitterrand.

Dans une petite pièce où des mères s'occupent de leurs enfants atteints de malnutrition avec l'aide de formateurs, elle prend une petite fille dans ses bras, s'asseoit parmi les nombreux enfants et multiplie les questions: "A partir de quel âge sont-ils accueillis?", "Ce sont les mêmes mamans qui viennent ici tous les jours?".

"On peut leur demander de chanter?", demande-t-elle. Une petite quinzaine d'entre eux se met alors debout pour entonner un petit air.

La journaliste reste un long moment dans la pièce, ne semblant pas gênée par la présence permanente de photographes.

Valérie Trierweiler continue d'avancer dans le bidonville devant des habitants toujours plus nombreux à accourir. Le cortège se glisse ensuite dans un étroit passage et la journaliste s'arrête chez une famille.

Son entourage souhaiterait accélérer le pas, mais elle s'arrête chez d'autres familles, salue avec les mains jointes - le traditionnel salut indien - les nombreux enfants qui s'attroupent.

Lorsqu'un journaliste lui demande d'évoquer sa rupture avec François Hollande, son visage se ferme et elle dit: "Je ne vous réponds pas, au revoir et merci beaucoup". Mardi matin, selon des médias, elle a confirmé que ses rapports actuels avec le chef de l'Etat étaient "bons", comme l'avait affirmé à l'AFP son chef de cabinet dimanche.

Le déplacement se termine, Valérie Trierweiler s'apprête à repartir quand elle se ravise et organise une dernière photo, entourée des formatrices de l'ONG qu'elle est venue soutenir.

ef/plh

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