Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les surcoûts du nouveau siège de l'Otan jugés préoccupants (Rasmussen)

Les surcoûts du nouveau siège de l'Otan jugés préoccupants (Rasmussen)

Les 28 pays de l'Otan sont "préoccupés" par les surcoûts et le retard liés à la construction du nouveau siège high-tech de l'Alliance atlantique à Bruxelles, a déclaré lundi son secrétaire-général Anders Fogh Rasmussen.

M. Rasmussen a confirmé, au cours d'une conférence de presse, que le consortium belgo-néerlandais BAM-Alliance chargé de la construction du nouveau siège avait demandé une rallonge financière et prévenu que le chantier ne serait sans doute pas terminé comme prévu en 2016.

"Cette demande est un sujet de préoccupation" pour les 28 pays de l'Otan, a précisé M. Rasmussen, en indiquant qu'ils suivaient "attentivement" cette "difficile négociation commerciale".

L'hebdomadaire allemand Der Spiegel a récemment affirmé, en s'appuyant sur des documents diplomatiques, que BAM-Alliance avait réclamé à la fin 2013 une rallonge de 245 millions d'euros et prévu un délai supplémentaire de 9 mois pour terminer le chantier.

Ces chiffres n'ont pas été confirmés ni par l'Otan ni par le gouvernement belge, maître d'oeuvre du projet pour le compte de l'Alliance.

L'Otan avait jusqu'à présent prévu de s'installer dans son nouveau siège ultra sécurisé à la mi-2016, quittant ainsi les bâtiments provisoires l'hébergeant depuis 1967, date à laquelle elle avait quitté Paris au lendemain du retrait de la France des structures militaires de l'Alliance.

Le budget total du chantier et de l'installation, jusqu'à présent évalué à 750 millions d'euros, est pris en charge par l'ensemble des pays membres.

jri/aje/via

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.