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Le pétrole ouvre en hausse à New York alors que le froid sévit aux Etats-Unis

Le pétrole ouvre en hausse à New York alors que le froid sévit aux Etats-Unis

Les cours du pétrole coté à New York progressaient légèrement à l'ouverture lundi, soutenus par l'anticipation d'une nouvelle vague de froid aux Etats-Unis, dans un marché restant très prudent avant une réunion de la banque centrale américaine.

Vers 14H20 GMT, le baril de référence (WTI) pour livraison en mars gagnait 21 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 96,85 dollars.

"Les températures très froides qui sont prévues dans les jours à venir aux Etats-Unis continuent à stimuler la demande en énergie et apportent par conséquent du soutien au marché", remarquait Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.

Les investisseurs gardent en particulier à l'esprit le fait que face au froid glacial qui a frappé le centre et l'est des Etats-Unis en début d'année, les réserves de produits distillés, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage, ont reculé bien plus que prévu lors de la semaine achevée le 17 janvier.

Mais dans le même temps, ce temps inhabituellement peu clément affecte aussi le fonctionnement de certaines raffineries et pourraient faire baisser légèrement la demande en brut, soulignait Carl Larry.

Pour le spécialiste toutefois, c'est surtout la prudence à l'approche de la réunion du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (FOMC) mardi et mercredi qui "dicte un peu la +non-action+ du marché". "Les gens veulent attendre de voir ce que la Fed va décider, comment vont voter les responsables dotés d'un nouveau droit de vote cette année".

La Fed pourrait annoncer une nouvelle réduction de son programme de rachats d'actifs, qui a déjà été réduit de 85 à 75 milliards de dollars en janvier.

"Ce serait plutôt une bonne nouvelle car cela signifierait que l'institution considère que la croissance américaine est sur la bonne voie, ce qui est positif pour la demande en énergie", relevait Carl Larry.

Mais en même temps, "cela serait positif pour le dollar et pourrait tirer à la baisse le prix du brut" puisque l'appréciation du billet vert rend plus onéreux les achats de pétrole pour les investisseurs munis d'autres devises, ajoutait le spécialiste.

Les investisseurs continuent par ailleurs de surveiller l'évolution de la situation dans plusieurs pays émergents.

Un mauvais indicateur chinois publié la semaine dernière a notamment relancé les craintes au sujet du deuxième consommateur mondial d'or noir.

Mais "d'autres pays émergents comme l'Ukraine, la Thaïlande, l'Argentine, le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et la Turquie semblent sur la sellette", certains rencontrant des troubles politiques et d'autres voyant leur devise chuter, notait Robert Yawger de Mizuho Securities USA.

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