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La CAQ perd sa DG et organisatrice électorale

La CAQ perd sa DG et organisatrice électorale

Une nouvelle tuile s'abat sur le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault : après avoir dû composer avec le départ de la présidente du parti, Dominique Anglade, en novembre, voilà qu'il doit trouver un nouveau directeur général du parti et un nouvel organisateur en chef de sa prochaine campagne électorale, et ce, peut-être à quelques semaines du déclenchement d'élections générales.

La directrice générale de la CAQ et organisatrice en chef de la campagne électorale du parti, Brigitte Legault, a annoncé il y a quelques jours qu'elle quittait ses fonctions le 7 février.

Officiellement, on dit dans l'entourage du chef qu'elle aurait décroché un poste dans le secteur privé. La rumeur veut qu'elle ait surtout l'intention de renouer avec le Parti libéral du Canada de Justin Trudeau. Elle souhaiterait devenir candidate du PLC dans une circonscription de la région de Montréal, après une première tentative infructueuse en 2008, à l'époque où le parti était dirigé par Michael Ignatieff.

Dans la jeune trentaine, Mme Legault aura occupé depuis la création de la CAQ d'importantes fonctions : directrice générale du parti, directrice adjointe du cabinet du chef à l'Assemblée nationale et organisatrice en chef du parti.

Depuis le début de l'aventure, elle faisait partie de la garde rapprochée de François Legault, avec les Martin Koskinen, Patrick Lebel et jusqu'à tout récemment Dominique Anglade, partie diriger Montréal International l'automne dernier.

Un des députés caquistes a convenu lundi que ce n'était pas un jour heureux pour le parti de François Legault, qui peine à gagner la faveur populaire.

« Ça ne fait pas partie des bonnes nouvelles. C'est clair que c'est une déception », a commenté le député caquiste de La Prairie, Stéphane Le Bouyonnec, en point de presse sur un autre sujet.

Ce départ survient au moment où les sondages d'opinion ne sont nullement favorables à la CAQ, qui stagne en troisième place dans les intentions de vote, loin derrière le Parti libéral du Québec et le Parti québécois.

Partant de ce constat, « on ne peut que remonter », a commenté M. Le Bouyonnec, philosophe.

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