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Shell dément avoir attaqué le peso argentin

Shell dément avoir attaqué le peso argentin

Le patron de la filiale argentine de Shell, Juan José Aranguren, a démenti dimanche que le groupe pétrolier anglo-néerlandais se soit livré à une attaque spéculative contre le peso argentin.

"La banque centrale (argentine) était au courant depuis une semaine des achats de dollars que Shell devait faire pour ses opérations d'import et d'export de carburant", a dit M. Aranguren dans une interview publiée par le journal local Perfil.

Il a décrit les différentes opérations de change réalisées mardi et mercredi, assurant qu'elles s'étaient faites en dessous du cours de clôture du jour.

Il répondait aux accusations du ministre argentin de l'Economie Axel Kicillof. Ce dernier avait dénoncé vendredi une attaque spéculative survenue jeudi contre le peso argentin, alors que le gouvernement laissait flotter sa monnaie pour la dévaluer.

"Il y a eu une attaque spéculative très forte (...) Il y a eu une demande d'achat de 3,5 millions de dollars à 8,40 pesos de la part de l'entreprise Shell, qui aurait pu acheter à 7,20 pesos", a déclaré le ministre lors d'un entretien à Radio Continental, condamnant une tentative de déstabilisation du gouvernement.

Le gouvernement argentin a annoncé vendredi la suspension du contrôle des changes en vigueur depuis 2011 et expliqué que la dévaluation de 14%, mercredi et jeudi, correspondait à une stratégie du gouvernement dans le cadre de sa politique monétaire.

Shell, un des principaux acteurs sur le marché des hydrocarbures en Argentine, a déjà eu dans le passé plusieurs démêlés avec le gouvernement argentin.

jos/via/ob

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