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Syrie: l'ouverture d'un corridor humanitaire à Homs, un "test" pour le régime (opposition)

Syrie: l'ouverture d'un corridor humanitaire à Homs, un "test" pour le régime (opposition)

L'opposition syrienne a réclamé samedi lors de la réunion avec le régime sous l'égide l'ONU à Genève des corridors humanitaires pour les quartiers rebelles assiégés de la ville de Homs (centre), estimant qu'il s'agissait d'un "test" pour le pouvoir à Damas dans les négociations.

"La principale clause discutée aujourd'hui, c'est de trouver des corridors humanitaires pour Homs qui est assiégée depuis 10 mois", a affirmé Louai Safi, un porte-parole de la Coalition de l'opposition et membre de la délégation qui la représente.

M. Safi s'exprimait au terme de la première journée de négociations entre les deux camps ennemis, dans la même salle, sous l'égide du médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi. Celui-ci a affirmé que les deux camps ont discuté samedi de possibles convois d'aide humanitaire dans la troisième ville de Syrie.

"Homs, c'est un test: si le régime n'ouvre pas des corridors pour des gens qui meurent de faim, cela veut dire que le régime veut une solution militaire et non pas de solution politique", a-t-il dit lors d'une conférence de presse tenue au Palais des Nations (ONU) où ont lieu les négociations.

"Nous voulons voir si le régime sera capable de fournir de la nourriture aux gens qui meurent de faim. Ce ne sont pas des gens qui ont faim, ce sont des gens affamés", a-t-il précisé.

Selon lui, "il y a 500 familles de civils" assiégées dans les quartiers rebelles dans le centre de Homs.

L'émissaire Brahimi avait auparavant espéré dans sa conférence de presse qu'"au final, des convois d'aide, avec de la nourriture et des médicaments, seront autorisés à entrer dans la vieille ville", où des quartiers sont toujours contrôlés par les rebelles.

Il a précisé que des discussions avaient eu lieu avec le gouverneur de Homs et qu'un convoi humanitaire attendait son feu vert pour entrer.

Des militants avaient tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises, affirmant que les civils assiégés vivaient dans des conditions épouvantables et manquaient de nourriture et de médicaments.

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