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Il n'y a pas de fuite de capitaux en Turquie, assure le vice-Premier ministre

Il n'y a pas de fuite de capitaux en Turquie, assure le vice-Premier ministre

La Turquie a tenté de rassurer vendredi à Davos sur l'état de son économie en dépit du repli de la livre, le vice-premier ministre Ali Babacan assurant qu'il n'y avait pas d'hémorragie de capitaux.

M. Babacan a assuré qu'il "n'y avait pas eu de fuite de capitaux (...), les gens qui investissent en Turquie y conservent leur argent", a-t-il déclaré au cours d'un débat au Forum économique mondial.

La livre turque (LT) a continué vendredi à plonger pour enfoncer une nouvelle fois ses cours planchers historiques face au dollar et à l'euro, malgré une intervention urgente et massive la veille de la Banque centrale. La devise turque est tombée dans la journée jusqu'à 2,3360 LT pour un dollar et 3,2069 LT pour un euro, avant de légèrement se ressaisir en fin de séance à 2,3310 LT pour un dollar et 3,1924 LT pour un euro.

Déjà affectée depuis l'été par le resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), la monnaie turque en outre subit de plein fouet depuis plus d'un mois les effets de la tempête politique provoquée par le scandale de corruption qui éclabousse le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.

Depuis le 17 décembre, la livre a perdu plus de 10% de sa valeur, sa plus importante chute depuis la grande crise financière de 2000-2001.

"Les récents événements politiques ont provoqué une certaine volatilité des marchés", selon M. Babacan qui a estimé qu'il ne s'agissait que d'un processus de réajustement temporaire.

Selon lui, la principale raison de la baisse de la livre est que des entreprises turques vendent leurs stocks de monnaie locale contre des dollars et des euros.

"A cause des événements politiques locaux, ils pensent qu'il vaut mieux acheter des dollars ou des euros plutôt que d'attendre", a-t-il dit.

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